La ville d’Ashkelon est le théâtre d’une escalade de la guerre criminelle, avec le meurtre d’Amir Saada, chef du gang criminel de Shalom Domrani. Cet incident marque une nouvelle étape dans les affrontements violents entre différents groupes criminels organisés. Les autorités craignent désormais une série de représailles sanglantes qui pourraient aggraver davantage la situation.
Le meurtre d’Amir Saada.
Le samedi soir, dans la rue Herzl à Ashkelon, Amir Saada, âgé de 51 ans, a été abattu. Saada était connu de la police comme l’un des chefs du gang criminel de Shalom Domrani. Il avait survécu à deux tentatives d’assassinat au cours des trois dernières années, ce qui témoigne de la violence croissante entre les groupes rivaux.
Les suspects et le modus operandi.
Les enquêteurs soupçonnent fortement que le meurtre d’Amir Saada a été perpétré par un groupe criminel organisé rival, connu sous le nom de « mafia géorgienne » dirigée par Benny Shlomo. Les tueurs ont réussi à s’échapper du lieu du crime avant l’arrivée de la police. Plus tard, la police a découvert un VTT brûlé près du cimetière de la ville, qui aurait été utilisé par les assassins pour commettre leur crime.
Un témoin oculaire a rapporté que le tueur attendait le propriétaire du restaurant de shwarma près de son établissement. Il s’est approché de Saada, lui a tiré cinq balles à bout portant, puis a rapidement disparu sur un quad. Saada était lui-même un marchand de shwarma à Ashkelon, mais sa participation présumée dans des activités criminelles est ce qui a probablement conduit à son assassinat.
Les précédentes tentatives d’assassinat et les conséquences.
Il convient de noter que ce n’est pas la première fois que Saada échappe à une tentative de meurtre. Il y a un an, il avait miraculeusement survécu à une attaque et avait été arrêté par la police, soupçonné d’être impliqué dans l’assassinat de Benny Shlomo et de ses deux hommes de main. Cependant, faute de preuves suffisantes, Saada et les deux autres suspects avaient été libérés sans inculpation.
Impact sur le conflit criminel.
Les meurtres de criminels de cette envergure sont souvent annonciateurs d’une escalade de la guerre entre groupes criminels. Les autorités redoutent maintenant une série de représailles violentes des deux côtés. Ces actes de violence peuvent engendrer un cycle sans fin de vengeances et de meurtres, alimentant ainsi la spirale de la criminalité dans la région.
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