Près des deux tiers du public israélien jugent que la situation économique sur le marché israélien s’est détériorée par rapport à l’année dernière et ils sont près de la moitié à témoigner que leur situation financière personnelle s’est détériorée.

Les citoyens israéliens sont globalement mécontents de la manière dont le gouvernement gère cette problématique jusqu’à aujourd’hui et lui attribuent la note de 1.8 sur 5.

75% des personnes interrogées dans cette étude ont avoué qu’elles avaient dû renoncer à des dépenses: plus de 50% à des loisirs, 27% à l’achat d’une voiture, 26% à l’achat de denrées alimentaires de base, 14% à l’achat d’un appartement, 12% à des dépenses liées à l’éducation ou à la santé.

 

L’étude montre que le sujet de la cherté de la vie est celui qui préoccupe le plus les Israéliens aujourd’hui et en particulier celui du coût de l’alimentation puis celui du logement.

 

Dans ce contexte, le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a annoncé une nouvelle augmentation du taux d’intérêt, pour la dixième fois consécutive.

Après cette augmentation de 0.25%, le taux d’intérêt en Israël s’élève à 4.75%, le plus haut enregistré depuis 17 ans. Les estimations tablent sur un taux d’intérêt à 5% en juillet.

Cette hausse du taux d’intérêt est l’outil privilégié utilisé par la Banque d’Israël pour lutter contre l’inflation galopante, un phénomène qui traverse le monde entier.

Le syndicat des conseillers en crédit immobilier mettent en garde contre l’effondrement des ménages:  »L’augmentation significative des remboursements mensuels ces derniers mois fait que pour certains ménages, leurs mensualités constituent désormais 40% de leurs revenus mensuels. C’est un seuil considéré comme risqué par les banques, qui se traduit par la difficulté des ménages de rembourser leur crédit sur le long terme ».

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