L’agence de notation Standard and Poor’s (S&P) a annoncé vendredi le maintien de la note de crédit d’Israël à « Aa-/A-1+ ». L’annonce de S&P intervient environ un mois après que l’agence de notation Moody’s ait abaissé la perspective de crédit de l’Etat hébreu de « positive » à « stable ».

Selon S&P, la croissance économique d’Israël, qui était estimée à 2 %, devrait finalement se situer autour de 1,5 % au cours de l’année à venir. Cependant, l’agence prévoit que l’économie israélienne se stabilisera à partir de l’année prochaine et retrouvera son rythme de croissance précédent, avec une hausse annuelle de 3,5 %. Cette prévision repose sur une accalmie de la volatilité politique en Israël et sur l’amélioration de la situation économique mondiale.

Dans son évaluation, S&P a averti que la situation politique actuelle en Israël, caractérisée par une incertitude et une polarisation au sein de la population, pourrait nuire à l’économie du pays. Le gouvernement israélien craint également que S&P ne baisse la note d’Israël, à l’instar de Moody’s. Toutefois, les économistes prédisent que les tensions s’apaiseront et que les parties concernées parviendront à un certain accord.

Les économistes prévoient également une inflation moyenne de 3,8 % en 2023, soit un ralentissement par rapport au taux de 4,4 % enregistré en 2022.

En début de semaine, le Fonds monétaire international a signalé que les réformes judiciaires proposées par Israël représentaient un risque important pour l’économie, avec des conséquences telles que le resserrement des conditions financières et l’entrave à l’investissement, à la consommation et à la croissance à long terme.

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