Depuis quelque temps, Hong Kong a manifesté son intérêt pour la façon dont Israël est devenu un laboratoire vivant pour le développement de solutions climatiques et environnementales pratiques, applicables et relativement peu coûteuses.
Israël purifie 94 % des eaux usées, dont près de 90 % sont réutilisées pour l’agriculture, tandis que les pertes d’eau dans les systèmes urbains sont minimes, puisqu’elles ne représentent que quelques pour cent. L’expérience israélienne consiste à passer autant que possible à une agriculture basée sur l’irrigation, comme l’irrigation au goutte-à-goutte, qui permet d’obtenir des rendements plus élevés et de réaliser d’importantes économies d’eau. Ces pratiques sont le fruit des technologies révolutionnaires développées en Israël et des connaissances accumulées au fil des ans, qui peuvent être appliquées dans de vastes régions du monde.
Les substituts de protéines animales produits en laboratoire sont un autre domaine vital qui permet d’accroître la sécurité alimentaire et de réduire la pression sur les systèmes naturels qui sont actuellement surexploités pour élever du bétail destiné à la consommation humaine.
En parallèle. dans son discours sur le budget il y a deux mois, le secrétaire financier de Hong Kong, Paul Chan Mo-po, a mis en avant diverses initiatives visant notamment à encourager l’innovation environnementale, à faciliter la coopération avec des partenaires étrangers et à organiser un événement international sur les technologies vertes.
Comme Israël est prêt à coopérer et à partager les meilleures pratiques, les connaissances et l’expérience, Hong Kong va engager des négociations pour bâtir un avenir commun.
Les pays en développement attendent à juste titre des nations développées qu’elles prennent les premières mesures significatives en matière de décarbonisation, car ce sont elles qui ont le plus pollué, et donc le plus endommagé l’environnement, depuis la révolution industrielle.
Mais la tâche sera rude. Avant la pandémie, les obstacles aux progrès environnementaux étaient considérables. Mais la Covid-19 n’a pas seulement bloqué la plupart des projets entrepris pour protéger l’environnement, elle a aussi considérablement alourdi les décharges déjà bien remplies de masques et d’autres matériaux de protection non dégradables à usage unique. Le très grand nombre de personnes trop fatiguées et préoccupées par leur alimentation ou leur logement et celui de leur famille pour se soucier de l’environnement a également posé problème.
Source : SCMP & Israël Valley