Dans une interview à la radio de l’armée israélienne, le ministre des Affaires étrangères, Eli Cohen, a évoqué mercredi 19 avril la possibilité d’une visite en Arabie saoudite. Le chef de la diplomatie israélienne a rappelé la position selon laquelle Israël n’est pas l’ennemi de l’Arabie saoudite, mais que l’ennemi du Royaume est l’Iran. Jusqu’à présent, l’Arabie saoudite a déclaré que tout accord de paix ou de normalisation des relations avec Israël était conditionné à la création d’un État palestinien indépendant.
Selon le chef de la diplomatie israélienne Eli Cohen, un nouveau pays arabe devrait normaliser ses liens avec Jérusalem cette année. Concernant l’extension des accords d’Abraham, le site Axios a précisé hier que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a appelé le Niger à normaliser ses relations avec Israël lors de sa visite dans le pays le mois dernier. Le chef de la diplomatie israélienne a proposé que le Niger participe à la prochaine réunion ministérielle du Forum du Néguev.
Christophe Dard (RADIO J).
Le rapprochement entre l’Arabie saoudite et Israël renvoyé aux calendes grecques ?
La réconciliation irano-saoudienne et le retrait américain du Moyen-Orient pèsent lourdement sur les perspectives de normalisation entre Riyad et Tel-Aviv et sur un élargissement du cercle des pays associés aux accords d’Abraham, explique le journaliste Ben Caspit dans “Al-Monitor”.
“Lors d’une rencontre, lundi 17 avril, à Jérusalem, avec le sénateur américain Lindsey Graham, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a réitéré le souhait d’Israël de normaliser ses relations avec l’Arabie saoudite”, rappelle le journaliste Ben Caspit dans un article concernant l’impact de la réconciliation irano-saoudienne sur les perspectives de rapprochement entre l’État hébreu et le royaume wahhabite, paru sur le site Al-Monitor.
“Nous considérons [la normalisation] comme un possible pas de géant vers la fin du conflit arabo-israélien. Cet accord pourrait avoir des conséquences monumentales, des conséquences historiques à la fois pour Israël, pour l’Arabie saoudite, pour la région et pour le monde”, a insisté Nétanyahou auprès de son interlocuteur américain.
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