Remise des insignes de Commandeur de l’Ordre national du Mérite à M. Georges Mayer.

A la Résidence de France, Eric Danon, Ambassadeur de France en Israël, a remis les insignes de Commandeur de l’Ordre national du Mérite à M. Georges Mayer, saluant ainsi un parcours et un engagement exceptionnels au service de la relation franco-israélienne et de la mémoire de l’Holocauste.

Devant une cinquantaine d’invités parmi lesquels S.E.M. Avi Pazner, ancien Ambassadeur d’Israël en France, Jean-Luc Bodson, Ambassadeur de Belgique en Israël et Radu Ioanid, Ambassadeur de Roumanie en Israël, l’Ambassadeur de France en Israël Eric Danon s’est dit honoré de remettre à l’intéressé la cravate de Commandeur de l’Ordre National du Mérite.

Eric Danon :

Votre histoire, cher Georges, s’est écrite sur les deux rives de la Méditerranée et témoigne à elle seule des liens profonds et indéfectibles qui unissent la France à Israël. Puisant la force de votre engagement dans les douleurs de votre propre passé familial, consacrant votre énergie et votre générosité au dialogue entre les peuples comme au souvenir de la Shoah, vous avez contribué de façon inestimable aux grandes causes de notre temps.

Entouré de sa famille et notamment de ses petits-enfants auxquels il a dédié la fin de son discours, Georges Mayer a remercié la France pour l’octroi de cette prestigieuse distinction.

M. Georges Mayer :

Je dois à mon père l’intérêt pour l’autre, cette volonté de connaître, de transmettre, de motiver, qui a sous-tendu mes choix professionnels et encore aujourd’hui mes activités bénévoles et mes engagements. L’image qui m’est venue à l’esprit pour traduire cette volonté de créer des liens, cette capacité de mettre en relation, c’est l’image toute simple du pont. Construire des ponts, c’est mettre en relation des individus, des entreprises, des peuples, des cultures, afin de les rapprocher, de favoriser les échanges, de leur permettre de mieux se comprendre et de s’enrichir mutuellement. (…) Si j’avais la possibilité de revenir cinquante ans en arrière, et de choisir une autre carrière professionnelle, je pense que je choisirais sans hésiter la carrière diplomatique. (…) Merci à toutes et à tous d’être aujourd’hui présents ici, car chacun et chacune d’entre vous est associé à des moments fondateurs de ma vie personnelle et professionnelle.

Après des études et une première carrière dans l’information et la communication à Paris, au contact de personnalités illustres comme Simone Veil, Pierre Mauroy ou Jack Lang, Georges Mayer émigre en Israël en 1984, où il y travaille alors dans le secteur du marketing et de la communication, notamment pour la société israélienne Bezeq. Ce nouveau départ ne l’empêche en rien de conserver des liens étroits avec la France, pour laquelle il assure à titre bénévole les fonctions de conseiller du commerce extérieur puis de Consul honoraire à Beer Sheva, auprès d’une communauté d’un millier de Français.

A côté de ses occupations professionnelles, Georges Mayer n’a jamais cessé de s’investir au service des causes qui lui tenaient à cœur. En 2015, il fonde ainsi l’association « Familles et Amis des déportés du convoi 77 » dans le but de mobiliser les descendants des déportés et de rechercher les moyens adaptés à la transmission de la Mémoire de la Shoah au XXIe siècle. Aujourd’hui le projet Convoi 77 est devenu un programme international soutenu par l’Union européenne, mobilisant les lycéens des 32 pays d’où étaient issus les déportés du convoi afin qu’ils rédigent les biographies des déportés, mises ensuite à disposition des familles, des chercheurs et du grand public.

SOURCE. EXTRAIT AMBASSADE DE FRANCE EN ISRAEL.

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