Un article (extraits) de Jérémie Elfassy (i24News). Entre 20 et 30 000 Israéliens qui sont nés Israéliens et non Français ont élu domicile en France, dont une très importante majorité à Paris.

La capitale française fascine et est devenue un terrain de jeu fertile pour tout Israélien ayant notamment des ambitions dans l’art culinaire, le cinéma ou encore la mode.

Mais Paris ne cesse de réserver des surprises à ces immigrés israéliens, aux profils très différents, et dont beaucoup, parfois, espèrent secrètement retrouver les clichés véhiculés par la série désormais iconique « Emily in Paris ».

Rotem est arrivée dans la ville lumière il y a près de dix ans, pour partager sa vie avec un Français rencontré sur une plage de Tel Aviv. Ses premières années parisiennes ont toutefois été semées d’embuches. Et c’est la barrière de la langue qui a été, sans surprise, l’obstacle le plus ardu à franchir.

« Les Israéliens parlent bien anglais en général, ce qui n’est pas le cas de beaucoup de Français, qui peuvent se braquer ou vous snober si vous ne parlez pas leur langue », observe-t-elle. Cette femme aux traits fins, originaire de Tel Aviv, explique notamment comment cette barrière a compliqué son entrée dans la vie active.

« Le Français est une langue vraiment dure à apprendre avec beaucoup de règles. Mais le plus difficile, c’est qu’on ne prononce pas toutes les lettres qui composent un mot. Du coup, il faut apprendre les mots deux fois : comment les lire et comment les dire », souligne Rotem.

Beaucoup d’Israéliens sont naturellement sous les charmes de la beauté de Paris, et les nombreuses possibilités qu’offre la ville les confortent dans leur choix d’avoir tenté l’aventure. “D’un point de vue culturel, il y a toujours de nouvelles choses à voir ici, avec des restaurants, des bars et des lieux magiques à foison. Quand tu marches dans la rue, tu lèves la tête et tu ne vois que des choses magnifiques”, s’émerveille Rotem.

Mais cette jeune webmaster est surtout impressionnée par l’agroalimentaire français. “Ici, la qualité des produits dans les supermarchés est incroyable. On peut manger chez soi des produits de même qualité que dans les restaurants, tous les jours. On n’a pas ça en Israël”, regrette-t-elle.

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