L’humoriste français, Gad Elmaleh, était l’invité de Nathalie Sosna Ofir, ce jeudi matin dans la matinale de Léa Moscona sur Radio J.

L’acteur revenait sur le festival du film israélien (13-21 mars) à la cinémathèque de Tel Aviv alors que son film, « Reste un peu », a fait l’ouverture du festival en Israël. L’artiste est également revenu sur les critiques auxquelles il a fait face suite à la sortie de son film en France et notamment de la part d’une certaine partie de communauté juive.

« Je ne suis pas complètement surpris des réactions et je m’y attendais, je ne suis pas complètement fou. Je sais très bien que je manipulais quelque chose qui était très délicat. Quand quelqu’un de la communauté juive m’arrête dans la rue et me dit ‘mais tu te rends compte, c’est une catastrophe ce que tu racontes dans le film’, je lui réponds ‘c’est le récit d’une catastrophe’. C’est-à-dire il n’y a rien de pire dans une famille séfarade qu’un enfant, l’un des leurs, se tourne vers le Christianisme l’d’idolâtrie, c’est ça que je raconte dans le film. (…) Il faut être honnête. Est-ce que j’ai eu un vrai intérêt pour le Christianisme? Est-ce que j’ai eu un vrai questionnement pour la Vierge Marie étant petit ? Ca a existé, je ne peux pas le renier. Ca a existé. Après, est-ce que j’ai été dans la conversion ? Non c’est faux, Wikipédia est faux », a expliqué Gad Elmaleh.

L’humoriste est également revenu sur ses propos sur le Rabbin Ron Chaya entre autres lors de son spectacle au Hangar au port de Tel Aviv lundi soir. « Chacun agit avec ce qu’il sait faire de mieux. J’ai reçu des attaques, j’ai voulu répondre avec humour, rigolade et j’ai fait une réponse, pour moi, que je pense très soft, très drôle, devant 2000 personnes qui ont éclaté de rire. Je n’ai pas eu devant moi 2000 personnes qui étaient outrées, scandalisées.

On ne peut pas demander à des Rabbins qui sont aussi YouTubeurs d’avoir en plus de l’humour. Je pense que ce sont les gens eux-mêmes qui se montent la tête sur ça fait débat et polémique, je n’ai eu que des retours positifs, je n’ai que des gens qui me disent ‘c’est génial, tu as parlé de ce qui t’as touché’. je suis désigné par mon nom avec une forme d’appel au boycott. C’était un peu une fatwa soft. Le Judaïsme ça n’est pas ça. Le Judaïsme éclairé avec des Rabbanims éclairés c’est ça mon Judaïsme, c’est ça que j’aime a souligné Gad Elmaleh. Le côté dès que ça devient obscur, comme je ne suis pas dans la guéguerre un peu mesquine je réponds avec humour, les gens éclatent de rire et c’est mon arme. Je fais ça avec beaucoup de gens, beaucoup de phénomènes, beaucoup d’événements dans ma vie, il n’y a pas de raisons qu’avec les Rabbins ou la communauté juive je ne réponds pas avec humour. Si un Rabbin n’a pas d’humour sur lui, il faut qu’il arrête… »

RADIO J.

Gabriel Attal

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