RADIO J. Bonjour Ilana, Bonjour Chers Auditeurs,
La conférence « Transtech » va se tenir ce jour à Tel-Aviv à proximité de Rothschild Boulevard. De nombreux speakers, leaders dans leur domaine, vont s’exprimer. Durant cette conférence des leaders du monde de l’intelligence économique en Israël auront l’occasion de présenter leurs vues.
Experts incontournables de ce domaine (« competitive intelligence ») ils donneront un aperçu unique sur le monde de l’intelligence économique. Un des experts qui s’exprimera durant TransTech est un Général israélien qui vient de terminer une thèse sur ce domaine d’expertise.
Les speakers de cet évènement :
  • Dan Catarivas.
  • Dr Daniel Rouach.
  • Ron Waldman.
  • Dr Itai Shapira.
  • Dr David Smadja, ophtalmologue travaillant sur la technologie de gouttes pour combattre la myopie.
  • Avner Mamane du Developper Institute.

Des étudiants de l’ESCP Business School (une quarantaine de participants) participeront à cet évènement unique.

Grâce au support très efficace et essentiel de la Fondation France-Israël, environ 40 étudiants de ESCP Business School sont en Israël depuis le 22 Février 2023.

Cette mission exceptionnelle rassemble des étudiants de plus de 7 nationalités.

La Learning Expedition très condensée (15 visites, trois villes, trente speakers) est coordonnée par une équipe technique  menée par Noam Cohen, ingénieur des Mines et ancien de ESCP.

A. TRANSTECH. Réalisée par la Chambre de Commerce et d’Industrie Israël-France la conférence Transtech a pour but de permettre à ses participants de mieux comprendre le fonctionnement du transfert de technologie en Israël, d’évaluer le potentiel des technologies financières et de rencontrer de nombreux leaders économiques israéliens et européens.

Transtech est une conférence internationale sur le transfert de Technologie et la coopération technologique qui réunit chaque année des sociétés, startups, experts et spécialistes de l’innovation.

La diffusion et le transfert de nouvelles technologies sont des piliers majeurs qui soutiennent la raison d’être de l’écosystème israélien. Transtech offre aux acteurs économiques la possibilité non seulement de s’informer, mais aussi d’interagir et de développer des relations dans ce domaine.

Un des objectifs est de renforcer les alliances économiques entre la France et Israël. Cet événement est l’occasion privilégiée de rencontrer et d’échanger avec de nombreux leaders économiques israéliens et européens, du secteur privé et gouvernemental.

B. « LA MEDECINE DU FUTUR ». Le Dr David Smadja est le « Director Refractive Surgery Unit » au Hadassah Medical Center ». Sa présentation est exceptionnelle.

David Smadja est Chirurgien-ophtalmologue à l’hôpital Shaare Zedek de Jérusalem.  Il  a créé un centre de vision au sein de l’hôpital Shaare Tsedek et travaille actuellement sur de nouvelles start-ups pour permettre de corriger la vue de patients.
Selon franceinter : « C’est encore un peu de la science-fiction et cela va nécessiter encore des mois d’expérimentations, mais le concept est prometteur : une équipe israélienne est en train d’essayer de concevoir un système de gouttes oculaires qui pourrait permettre aux myopes de se passer de lunettes, de lentilles ou de chirurgie.

Pour qui est obligé de mettre des lunettes ou de porter des lentilles, ou qui réfléchit à une opération correctrice, l’idée a de quoi faire rêver. Une start-up israélienne est en train d’essayer de transformer ce rêve en réalité. Ce n’est pas encore demain que ces gouttes seront disponibles, mais ça avance. De premiers essais prometteurs chez l’animal l’encouragent en tout cas à poursuivre, bientôt, avec un essai sur l’homme.

Pour la petite histoire, le docteur David Smadja, ophtalmologue à l’hôpital Shaare Zedek de Jérusalem et concepteur du projet, raconte avoir eu l’idée de ces gouttes il y a trois ans, au soir d’une grosse journée de travail, alors que ses yeux étaient secs et que sa vue fatiguait. « J’étais devant mon écran d’ordinateur, dit-il, j’avais mal à la tête et un petit souci de vision, les yeux secs. Et là, j’ai pensé aux gouttes. Pas de lunettes, quelques gouttes pour soulager, en même temps l’œil et la vision… Finalement, pourquoi pas ? Quelques jours plus tard, j’en parle à un chimiste et un physicien optique que je connaissais, à Jérusalem, ils n’ont pas trouvé mon idée absurde et m’ont même dit que ça pouvait se faire. C’est parti comme ça. »

Plusieurs réunions de travail plus tard, avec des chercheurs de l’université Bar Ilan, le concept est né. Un premier essai sur des yeux de porcs morts (car leurs yeux sont assez proches de ceux de l’homme) s’avère concluant et les encourage à poursuivre l’aventure, à lever des fonds notamment.

Du laser et quelques gouttes.

L’idée, pour corriger la vue, c’est de modifier le trajet de la lumière dans l’œil. Pour faire simple, la technique opère en deux temps : d’abord, un laser va faire des trous minuscules (de la taille d’une cellule) et sans danger sur la cornée, pour y tracer un motif optique, correspondant à la correction de chacun. Les gouttes oculaires, composées de nanoparticules, vont ensuite s’engouffrer dans ces trous, et conduire la lumière là où on le souhaite pour une correction optimale.

À ce stade, beaucoup de questions se posent encore : jusqu’à quel niveau peut on corriger la vue ? Peut on aller jusqu’à des myopies lourdes ? Combien de temps durent les petits trous sur la cornée et donc l’efficacité du système ? Le docteur David Smadja parle pour l’instant d’un effet d’une semaine. Le tracé des motifs au laser se fera dans un premier temps chez un spécialiste, mais à terme, on pourrait imaginer le faire chez soi, tout seul, d’autant que l’opération est sans douleur. « Un peu comme les diabétiques qui se piquent aujourd’hui chez eux, avec un système ultra léger pour mesurer leur glycémie, on peut imaginer un mini laser hyper simple », précise David Smadja.

Science-fiction pour l’instant… mais technologie disponible, peut être, dans pas si longtemps. Le système est breveté depuis un an. D’autres études sur l’animal vivant doivent être menées dans les mois qui viennent. L’essai sur l’homme devrait théoriquement commencer début 2021.

 

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