Thierry Breton, qui n’a jamais été anti-israélien durant toute sa carrière dans l’industrie (il a même été l’invité d’honneur de la CCFI à Paris lors d’un Gala) a souhaité il y a quelques années exclure Israël et d’autres pays de l’Europe spatiale.
Classé à trois reprises (2010, 2017 et 2018) parmi les 100 patrons les plus performants au monde selon le classement de la Harvard Business Review, il est également président de l’Association nationale de la recherche et de la technologie (ANRT) et membre élu de l’Académie des technologies.
En 2019, il est nommé commissaire européen, chargé du marché intérieur, de la politique industrielle, du tourisme, du numérique, de l’audiovisuel, de la défense et de l’espace.
LE PLUS. DANS NOS ARCHIVES. « Thierry Breton est chargé des portefeuilles très sensibles du numérique, de l’industrie et de l’espace et de la défense. Il souhaite s’occuper d’un dossier qui concerne Israël sur le volet spatial. Une initiative de la Commission européenne, menée par Thierry Breton, vise à exclure Israël et d’autres pays des projets spatiaux et quantiques pour « des raisons de sécurité ».
La Commission européenne est en train d’établir des lignes directrices pour les projets de recherche de l’UE au cours des prochaines années.
Selon barrons.com : « La position de l’exécutif européen, qui, selon certaines sources, écarterait Israël des projets spatiaux, est considérée comme une tentative de renforcer l’ »autonomie stratégique » de l’Union, un nouveau concept encouragé par la France en réponse à l’influence dominante des États-Unis et de la Chine.
Berlin s’est fermement prononcé contre ce plan, appelant à la « pleine participation » d’Israël à des projets quantiques et spatiaux d’une valeur de plusieurs milliards d’euros.
La décision de bloquer les pays non membres de l’UE est fortement soutenue par Thierry Breton. Selon des diplomates, plusieurs États membres ont fait part de leur opposition à la Commission lors d’une réunion la semaine dernière et la proposition doit être réexaminée en avril.
Des universitaires font remarquer qu’Israël est partenaires de longue date dans ces domaines de recherche. Les interrompre maintenant ferait perdre encore plus de terrain à l’Europe au profit des États-Unis et de la Chine ».