Shass, parti ultra-orthodoxe séfarade, n’est que le cinquième parti de la Knesset avec 11 députés et pourtant son leader Arie Dehry sera l’homme fort de la nouvelle coalition.

Il représente la gauche sociale du gouvernement et à ce titre, Netanyahou l’a choisi pour contrebalancer l’influence de Bezalel Smotrich et d’Itamar Ben Gvir, les dirigeants sulfureux à la droite du Likoud.

Le premier ministre désigné veut afficher le dirigeant le plus modéré de la coalition et d’ailleurs, il lui a offert de nombreux ministères sans rapport avec l’importance de ses résultats électoraux.

Arie Makhlouf Dehry, né le 17 février 1959 à Meknès (Maroc), a fait son alyah en 1968 et a fait des études talmudiques. Il a occupé très jeune des postes ministériels, ministre de l’Intérieur dans le gouvernement Rabin de 1992-93 au moment de la signature des Accords d’Oslo, ministre du Développement du Néguev et de la Galilée et ministre de l’Économie.

Il a toujours été fidèle à Netanyahou et l’a soutenu systématiquement sans état d’âme. Il a été d’une certaine manière le meneur de l’orthodoxie religieuse : «J’ai toujours été à la fois un homme de paix et un partisan d’Eretz Israël, prêt à faire des concessions à condition qu’elles nous donnent en échange la paix et la sécurité, mais tout accord avec des ennemis doit s’appuyer sur un consensus en Israël, qui n’existe pas».

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