Pour sortir Israël de la crise des transports, le pays doit investir 2 % de son PIB, soit pas moins de 850 milliards de shekels d’ici 2040, affirment des chercheurs de l’université Reichman (IDC Herzilya).
L’étude, rédigée par Sani Ziv et Oren Shapir de l’Institut Aaron de politique économique de l’Université Reichman, suggère de fixer des objectifs quantitatifs des temps de trajet d’ici 2040 afin d’améliorer l’accessibilité des zones métropolitaines et de les rendre comparables à ceux des métropoles européennes.
Elle propose notamment de faire passer l’utilisation des transports publics dans les zones métropolitaines d’Israël de 10-20 % à 40 %, de raccourcir la durée des trajets de 30 %, de sorte qu’un trajet d’une heure aujourd’hui prenne 43 minutes d’ici 2040. D’autres objectifs sont notamment d’augmenter la proportion de voyageurs ayant un temps de trajet de 45 minutes vers les zones métropolitaines, et d’augmenter la vitesse des transports publics.
Selon les chercheurs, pour atteindre ces objectifs, un plan d’investissement sur une période d’au moins 20 ans est nécessaire, afin de pouvoir coordonner des projets complémentaires dans les domaines de l’énergie, de l’eau et des eaux usées.
Selon l’analyse, la réalisation de ces objectifs nécessitera un investissement de 850 à 950 milliards de shekels dans les infrastructures de transport au cours de la période 2023-2040, soit un investissement annuel moyen d’environ 48 milliards de shekels.