L’espagne a fermé vendredi dernier une partie de son espace aérien en raison des débris d’une fusée chinoise. De nombreux israéliens ont été bloqués avant shabbat en Espagne.

SELON AIR ET COSMOS. L’Espagne a prit la décision de fermé une partie de son espace aérien début novembre 2022 en raison de débris d’une fusée chinoise. Les vols ont été « totalement » suspendus pendant 40 minutes en Catalogne (nord-est de l’Espagne), ainsi que dans d’autres régions du nord du pays, « en raison des risques associés au passage de l’objet spatial CZ-5B dans l’espace aérien espagnol », a tweeté la protection civile de Catalogne. La fermeture partielle de l’espace aérien a débuté à 09H38 locales (08H38 GMT), a-t-on précisé de même source.

En conséquence, les vols avec pour origine ou pour destination Barcelone, la capitale de la Catalogne, mais aussi Tarragone, Reus ou encore Ibiza, dans l’archipel méditerranéen des Baléares, ont subi des perturbations, a souligné le gestionnaire national des aéroports, Aena. La fusée Longue Marche 5B (CZ-5B) avait décollé lundi du sud de la Chine pour livrer le dernier module d’une station spatiale chinoise actuellement en construction Des débris de cette fusée sont tombés dans l’Océan Pacifique à 11H01 heure espagnole (10H01 GMT), a indiqué le Commandement spatial américain dans un tweet.

Risques de dommages à l’atterrissage.

L’entrée dans l’atmosphère d’une fusée dégage une immense chaleur et entraîne des frictions, des segments pouvent alors brûler et se désintégrer, mais les plus gros engins, comme la Longue Marche-5B, peuvent ne pas être entièrement détruits. Le risque est alors que leurs débris atterrissent à la surface de la terre et causent des dommages, voire des victimes, même si ce risque est faible, la planète étant recouverte à 70% d’eau.

Les restes d’une fusée chinoise étaient tombés aux Philippines.

Ce n’est pas la première fois que la Chine perd le contrôle d’un objet spatial lors d’un retour sur Terre. En juillet, les restes d’une fusée chinoise étaient tombés dans la mer de Sulu, aux Philippines, ce qui avait provoqué l’ire de responsables américains, dont ceux de la NASA, qui avaient reproché à Pékin de ne pas avoir partagé les informations sur la chute potentiellement dangereuse de ces débris. En 2020, des débris d’une autre fusée Longue Marche s’étaient écrasés sur des villages en Côte d’Ivoire, provoquant des dégâts, mais sans faire de blessés. Le géant asiatique investit des milliards d’euros depuis plusieurs décennies dans son programme spatial.

(Avec AFP)

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