Plus de 15 000 personnes venues de tout Israël ont participé à la Marche annuelle israélienne pour le climat à Tel-Aviv. Leurs attentes ? Des mesures contre le changement climatique avant la conférence COP27, qui doit débuter dans la station balnéaire égyptienne de Sharm El Sheikh le 6 novembre.

La marche pour le climat a également réuni une quarantaine d’organisations à but non lucratif, ainsi que des syndicats étudiants, des mouvements de jeunesse et des députés, majoritairement à gauche.

Dans une atmosphère joyeuse et bon enfant, elle a débuté au musée de l’art de Tel-Aviv puis s’est poursuivie dans le centre-ville, et s’est achevée dans le quartier de Sarona. Au programme : Discours, concerts, stands, animations, globe terrestre gonflable et slogans. « Le peuple exige une loi pour le climat », ou encore « Le 1er novembre je vote pour la planète » , ont scandé les participants à quelques jours des élections législatives dans le pays.

Les organisations, toutes mobilisées pour l’occasion, revendiquent une loi pour le climat qui soit contraignante pour les entreprises et les institutions de l’Etat, afin de réduire les émissions de gaz à effet de serre, une politique de la ville qui favoriserait les piétons, les moyens de transport les moins polluants, et qui protègerait les espaces naturelles dans les villes.

Freedom for Animals

Freedom for AnimalsDes militants pour le climat et la protection de la vie marine à Tel-Aviv, le 28 octobre 2022

Aussi, elles demandent la protection de l’écosystème et des forêts et voudraient que 30% de l’espace maritime israélien soit déclaré comme « espace marin protégé », de la même manière que les réserves naturelles marines interdisent les activités de pêche ou de toutes sortes d’activités qui nuisent à la faune. Enfin, elle souhaiterait un partenariat international et régional en faveur du climat.

« Nous sommes venus manifester aujourd’hui pour demander aux autorités de protéger la mer et de mettre fin à la pêche au chalut qui menace grandement l’écosystème marin. On ne peut permettre en 2022 cette destruction méthodique de la nature ! Ce que nous prenons à la mer aujourd’hui ne pourra jamais être restauré ! Environ 80% des animaux marins péchés par ces filets gigantesques ne sont pas vendus sur le marché. Nous sommes donc venus demander au gouvernement de ne pas renouveler les permis de pêche de ces bateaux et de financer à hauteur de 32 millions de shekels une politique de compensation pour les travailleurs et propriétaires afin de permettre leur reconversion », a déclaré Illai Madnick, porte-parole de la coalition contre la pêche au chalut regroupant plusieurs organisations israéliennes (Megama Yeroka, Freedom For Animals, Anchei Hayam Hatikhone…).

SOURCES ET COPYRIGHTS. I24NEWS.

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