La mode change, les consommateurs aussi. Petit Bateau lance un service de location en ligne en France. En Israël la location de vêtements est inexistante.
Il est clair qu’un jour où l’autre les israéliens vont se mettre à la location de vêtements. Il existe à Tel-Aviv des magasins qui vendent des vêtements au kilo.
Selon letelegramme.fr : « Kiabi teste la location de vêtements par abonnement dans trois de ses magasins physiques. Des évolutions scrutées à la loupe dans un secteur de l’habillement contraint de se réinventer pour survivre.
Tout n’est pas rose dans le milieu de la fast-fashion. Pimkie va être reprise par un consortium. Camaïeu, déclaré en faillite fin septembre, a dû mettre la clé sous la porte. Ces deux exemples illustrent le séisme qui fait trembler le prêt-à-porter, économiquement secoué par les gilets jaunes, les confinements et l’érosion du pouvoir d’achat ».
LE PLUS.
Le secteur de la mode est souvent montré du doigt, comme symbole de la surconsommation. Pour tenter d’adapter le commerce aux nouvelles pratiques et développer la seconde main, l’enseigne Kiabi teste dans trois de ses magasins un service de location. Parmi les sites pilotes : celui du Pontet. Une formule proposée dans un premier temps à une centaine de clients.
Pour mener à bien son test, l’enseigne a donc créé 4 forfaits. En échange de 19, 29, 39 ou 49 Euros par mois, les clients peuvent repartir avec 5, 10, 15 ou 20 articles sans durée maximum ou minimum de temps. Une fois rapportés en magasin, l’enseigne leur offrira une seconde vie via des dons aux associations, la mise en rayon dans les corners seconde main ou encore du recyclage. Eric Validire rappel qu’un « premier test avait été lancé en 2021 sur la location de vêtements de grossesse. La formule est désormais proposée à toute la famille« . Pour le directeur du magasin du Pontet « La location est une formule qui existe déjà dans de nombreux domaines, il est temps de l’appliquer au textile. La consommation évolue. La nouvelle génération ne consomme plus comme leurs parents« . Kiabi se laisse un an pour voir comment réagissent les clients, avant de généraliser ou non la formule.