Pour David Neeman (i24News), journaliste spécialisé en économie:

« Israël devra contenir l’impact de l’inflation mondiale sur le pays, au risque de voir les prix continuer de s’envoler. Il demeure toutefois optimiste.

« L’avantage d’Israël réside dans sa marge de manœuvre monétaire acquise grâce à la rigueur budgétaire qui est de mise depuis une vingtaine d’années », explique-t-il.

« Israël a un taux d’endettement très bas par rapport à l’Occident, en dépit du Covid. Les réserves en dollars sont pleines, le shekel est très fort, et les taux d’intérêt sont moins élevés qu’aux Etats-Unis. La banque d’Israël peut donc relever les taux si jamais l’inflation devenait hors de contrôle », ajoute-t-il.

En attendant, beaucoup d’Israéliens quittent le pays, irrités par le coût de la vie. Ces départs restent marginaux mais révélateurs d’un désarroi bien réel.

IMMOBILIER 

L’immobilier reste le sujet de conversation préféré des Israéliens. L’inexorable hausse des prix est une préoccupation centrale pour ceux qui redoutent de ne jamais pouvoir accéder à la propriété. L’offre est infiniment inférieure à la demande et l’accélération de la construction de logements va devenir une priorité nationale, alors que la population ne cesse de croître et que les besoins vont, par conséquent, aller en grandissant.

TRANSPORTS

L’ouverture de la première ligne de tramway à Tel Aviv prévue fin novembre est un bouleversement censé en appeler d’autres. Signe de modernisation, le but de ce chantier est aussi de décongestionner la région, minée par des embouteillages monstres.

David Neeman souligne que « beaucoup de choses ont déjà été faites dans le domaine des transports ces dernières années », avec notamment une extension des lignes de train prévue jusqu’à Kyriat Shmona au nord, et jusqu’à Eilat au sud. En attendant, les bouchons, qui touchent l’ensemble du pays, « polluent le quotidien et la vie des Israéliens », et par conséquent « nuisent à leur productivité ».

SOURCES ET COPYRIGHTS. I24NEWS.

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