ISRAELVALLEY BIZARRE. C’est une histoire qui semble totalement surréaliste pour les israéliens qui ont du mal à comprendre le « wokisme ». La Walt Disney Company est la dernière victime des «guerres culturelles» qui secouent les Etats-Unis. L’entreprise et sa célèbre souris font désormais l’objet d’attaques virulentes d’élus républicains qui ne souhaitent pas favoriser Walt Disney (suppression d’avantages), trop « woke » à leur goût. On vous explique…
Le terme anglais « woke » se définit par le fait d’être éveillé, conscient et alerte à l’égard des inégalités.
Les Républicains (anti-woke) n’en peuvent plus : « les Américains en ont assez de donner leur argent à des médias woke qui veulent endoctriner leurs enfants avec des théories radicales sur la race et le genre ». Ceci serait le cas de Disney, qui est trop woke pour certains républicains américains.
Selon letemps.ch: «Fini les cadeaux pour les entreprises woke», écrivait sur Twitter le sénateur républicain du Missouri Josh Hawley. «Aujourd’hui, je présente un projet de loi visant à dépouiller Disney de ses faveurs légales en matière de droit d’auteur.»
La compagnie bénéficiait jusqu’ici du Sonny Bono Copyright Term Extension Act, un décret de loi qui protège les termes du droit d’auteur durant 70 ans après la mort d’un auteur – et 120 ans pour les œuvres créées par une société. Portée par Sonny Bono, chanteur et représentant du Parti républicain au Congrès en 1998, cette loi est surnommée le «Mickey Mouse Protection Act» en raison du lobbying intense exercé par Disney pour la faire voter à l’époque.
Selon un ultraconservateur américain, Ben Shapiro : « la compagnie Disney est devenue politique, avec des personnages homosexuels qui allaient même jusqu’à s’embrasser. Disney « est prise en otage par les wokes ». Shapiro a alors mentionné l’idée d’une contre-programmation « pour le bien-être des enfants ».