EDITORIAL DE JACQUES BENDELAC. En limitant les permis de travail accordés aux ouvriers palestiniens, Israël encourage le travail au noir : plusieurs milliers de clandestins passent quotidiennement la barrière de sécurité en quête d’un gagne-pain.
Plus récemment, le gouvernement a décidé de brandir l’arme ultime : la suppression des aides sociales aux familles d’auteurs d’attentats qui sont israéliens. En avril dernier, le conseil des Ministres a mis en place une commission chargée de proposer une loi en ce sens.
Les principales prestations de la sécurité sociale visées le gouvernement sont les allocations familiales, les allocations pour veufs, veuves et orphelins, ainsi que l’allocation de garantie de revenu.
Des intérêts communs.
Israéliens et Palestiniens ont des intérêts communs qui concernent notamment les débouchés commerciaux et l’emploi de main d’œuvre.
Par exemple, les ouvriers palestiniens qui travaillent en Israël fournissent aux employeurs israéliens une main d’œuvre travailleuse et bon marché qui fait cruellement défaut à des secteurs comme la construction et l’agriculture.
Rien ne garantit que des sanctions économiques seront efficaces pour enrayer la spirale de violence ; les mesures de représailles, tout comme un mécanisme de « punition économique », ne peuvent pas tenir lieu de plan de paix.
SOURCES ET COPYRIGHTS. TIMES OF ISRAEL