Un article (extraits) de Bertrand Ramas-Muhlbach (1).

Les relations commerciales entre Israël et les pays arabes dans le domaine des techniques agro alimentaires ne se portaient pas si mal.

A. Agrint Sensing Solutions, entreprise israélienne qui utilise des capteurs pour identifier les arbres fruitiers (pommiers, poiriers, oliviers, amandiers avocatiers cerisiers, manguiers, dattiers…) infectés par des chenilles, commercialise depuis de nombreux mois ses outils technologiques aux Émirats arabes unis, mais également au Koweït ou en Arabie saoudite (biens que ces deux derniers n’aient pas encore établi de liens officiels avec Israël).

B. La société israélienne BioFishensy (qui a développé un système automatisé pour le traitement des étangs de pisciculture industrielle) travaille sur le gigantesque projet saoudien, Neom (dirigée par le prince héritier d’Arabie saoudite dans le cadre du plan « Vision 2030 ») pour construire la plus grande ferme piscicole de la région moyennant un coût de 500 milliards de dollars.

C. Nirit Ofir (experte en agro technologie et chercheuse au centre Ezri de l’Université de Haifa) a fait part de son optimisme concernant les liens entre Israël et les pays arabes (y compris ceux qui n’ont pas encore normalisé leurs relations diplomatiques avec l’Etat juif) : « L’industrie agro technologique est un excellent exemple de la façon dont les liens entre Israël et le Golfe se développent en dehors des pays de l’Accord d’Abraham, même dans des pays sensibles comme le Koweït, le Qatar et l’Arabie saoudite, qui n’ont pas établi de liens ».

(1) /www.desinfos.com

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