ISRAELVALLEY SPECIAL. Au lendemain de Pessah, le consommateur israélien apprenait que les chocolats et bonbons de l’usine Strauss en Israël étaient potentiellement porteurs de salmonelle. De toute urgence le Groupe Strauss a donc décidé de rechercher dans le monde des firmes (produits casher) qui peuvent lui permettre de ne pas perdre des parts de marché en Israël. La France fait partie des pays qui peuvent aider Strauss à traverser une période catastrophique.

SELON LPH. « Après avoir rappelé un nombre impressionnant de produits et avoir lancé des procédures coûteuses de dédommagements aux consommateurs, la valeur du groupe en bourse avait décroché, le ministère de la Santé avait décrété la fermeture de l’usine pour trois mois et le groupe s’attendait à des pertes énormes.

Et en effet, le bénéfice net de la société a chuté de 80% au premier trimestre 2022. En outre, Strauss doit faire face à huit plaintes collectives.

Face à ces chiffres catastrophiques, la direction de la société a décidé de prendre les devants. Strauss ne devrait pas attendre la réouverture de son usine pour recommencer à produire chocolats et friandises et revenir dans les rayons. L’entreprise cherche des usines dont elle pourrait se servir pour relancer sa production. Cela pourrait être le cas de chaines de production chez des sous-traitants ou à l’étranger, en Turquie, en Allemagne, en France ou en Pologne.

Toutefois, malgré le coup dur que représente cet épisode, le groupe Strauss de par sa taille et l’éventail de ses activités reste optimiste sur ses capacités de rebondir, d’autant que les autres branches de la compagnie présentent des chiffres en progression ».

 

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