Paragon, successeur de NSO dans les cyberinfiltrations, fait le plein d’investissements.

L’entreprise Paragon Solutions semble de plus en plus faire figure de nouvelle star du cyber-renseignement israélien. L’ex-premier ministre israélien Ehud Barak s’est associé à d’anciens pontes du cyber-renseignement et à un hacker chevronné pour lancer la société Paragon Solutions, venant étoffer son portefeuille cyberoffensif. [
Soutenue financièrement par Ehud Schneorson, l’ex-commandant de l’Unité 8200 – la NSA israélienne -, elle consolide son capital. (intelligenceonline.fr)
LE PLUS. L’unité 8200 est une unité de renseignement de l’Armée de défense d’Israël, responsable du renseignement d’origine électromagnétique et du décryptage de codes. L’unité est aussi désignée dans certaines publications militaires sous le nom de Central Collection Unit of the Intelligence Corps.
LE PLUS. Dans son nouveau livre, le Prof. Eviatar Matania, ancien fondateur et chef du système national de cybersécurité d’Israël, actuellement à la tête du Programme international de cybersécurité de l’Université de Tel-Aviv raconte comment, en une décennie, Israël est devenu l’un des pays leaders au monde dans ce domaine.
D’après l’ouvrage, intitulé Cybermania : comment Israël est devenu une puissance mondiale dans un secteur qui façonne l’avenir de l’humanité, 40% de tous les investissements privés dans le monde dans le domaine du cyber sont investis en Israël, et un tiers des « licornes », start-up privées valorisées à plus d’un milliard de dollars, sont israéliennes.
Aujourd’hui, le cyber représente 15 % des exportations israéliennes de haute technologie, qui constituent elles-mêmes environ la moitié des exportations totales de l’État d’Israël, et cela ne fera que croître. Ce sont des chiffres étonnants, et de plus ils ne dévoilent qu’une partie du tableau, car il y a des paramètres qui ne peuvent pas être mesurés, comme par exemple les capacités de défense. En une décennie, Israël est devenu un acteur très important dans la nouvelle arène de la cybersécurité et de la cyberéconomie.».
(Université de Tel-Aviv).
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