Des millions de personnes ont déjà vu les images troublantes venant de l’Hôpital Saint-Joseph de Jérusalem. Le cercueil de la journaliste tuée a été très secoué mais n’a pas touché le sol… Une première autopsie du corps d’Abu Akleh, effectuée par des médecins légistes palestiniens, a révélé qu’il n’était « pas possible » d’affirmer si elle avait été tuée par des tirs israéliens ou palestiniens. La journaliste tuée d’une balle dans la tête à Jénine couvrait les affrontements entre les troupes israéliennes et les émeutiers palestiniens lors d’un raid de Tsahal dans la ville.
LE FIGARO. « Le cercueil de la journaliste palestinienne a manqué de tomber, lors de violences commises dans l’enceinte de l’hôpital Saint-Joseph de Jérusalem.
Des violences ont éclaté vendredi dans l’enceinte d’un hôpital à Jérusalem à la sortie du cercueil de la journaliste palestinienne Shirin Abou Aqleh, où la police israélienne a dispersé une foule brandissant des drapeaux palestiniens ».
« Les forces israéliennes ont fait irruption dans l’enceinte de l’hôpital Saint-Joseph à Jérusalem. «Si vous n’arrêtez pas ces chants nationalistes, nous devrons vous disperser en utilisant la force et nous empêcherons les funérailles d’avoir lieu», a déclaré dans un mégaphone un policier israélien en direction de la foule, selon une vidéo diffusée par la police.
RADIO J. Des affrontements ont éclaté ce vendredi midi entre les forces de sécurité et des participants aux funérailles du journaliste Shirin Abu Aqleh, tué lors d’un échange de coups de feu entre Tsahal et des hommes armés dans la région de Jénine au cimetière chrétien du mont Sion près de la porte de Jaffa, lorsqu’une cérémonie a eu lieu à l’église catholique romaine locale.
La police a déclaré que « ces dernières heures, des policiers israéliens ont travaillé à Jérusalem pour assurer la bonne sécurité des funérailles du journaliste de Shirin Abu Aqleh. Et tout en les exploitant cyniquement et abusivement, des centaines de contrevenants et d’émeutiers ont commencé à troubler l’ordre public, avant même que les funérailles ne commencent. »
Selon la police, des centaines de participants qui s’étaient rassemblés devant l’hôpital français de Shimon Hatsadik ont crié des incitations au nationalisme. « Un policier qui était sur les lieux avait une affiche et a averti la foule avant de prendre des mesures coercitives », a-t-on rapporté.
« Vers la sortie du cercueil de l’hôpital, des pierres ont été lancées sur les policiers depuis l’esplanade de l’hôpital français, et les policiers ont été contraints d’agir sur place pour disperser les émeutiers ».