La ministre israélienne de l’Economie Orna Barbivai et son homologue britannique ont lancé des pourparlers pour étendre l’accord de libre-échange et s’appuyer sur l’engagement stratégique du gouvernement Johnson à améliorer les relations avec Israël. En visite en Israël pour la première fois pour lancer des pourparlers en vue d’un accord de libre-échange (ALE) élargi entre le Royaume-Uni et Israël, Anne-Marie Trevelyan voit un grand potentiel pour les relations commerciales entre les deux pays. Elle a commencé sa visite de trois jours par des rencontres avec son homologue israélienne Orna Barbivay et la ministre des Sciences et de la Technologie Orit Farkash-Hacohen.
Le Royaume-Uni est le troisième partenaire commercial d’Israël, avec une relation commerciale globale proche de 21 milliards de shekels (5,9 milliards d’euros) par an. Les pays ont signé un accord de libre-échange en 2019, alors que la Grande-Bretagne quittait l’Union européenne, qui est entré en vigueur le 1er janvier. L’accord existant est basé en grande partie sur l’accord de 1995 entre Israël et l’UE et ne prend pas spécifiquement en considération le secteur technologique israélien, entre autres.
Maintenant, Trevelyan affirme qu’elle est «vraiment désireuse de s’appuyer sur [l’accord existant] et d’avoir un accord de libre échange beaucoup plus profond et plus large qui apporte des services – une part énorme des deux économies – dans l’espace numérique et l’innovation. « Nous pensons à ces nombreux nouveaux domaines d’activité de premier plan mondial dans lesquels le Royaume-Uni et Israël sont si bons, pour travailler ensemble et réfléchir à la manière dont nous pouvons maximiser les avantages pour les deux économies », a-t-elle indiqué. « C’est une opportunité pour le Royaume-Uni et Israël de travailler ensemble et de créer quelque chose de vraiment excitant. »
Gabriel Attal