ISRAELVALLEY ET NUL PAR AILLEURS. On le sait à présent, Israël qui cherchait à établir sa propre usine de fabrication de vaccins contre le Covid-19 ne pourra pas achever ce rêve.  « La capacité à fabriquer des vaccins en Israël est de la plus haute importance afin de faire face à des agents pathogènes qui pourraient gravement nuire à la santé publique et à l’économie israéliennes », avait déclaré le ministère israélien des Finances. Lorsque cette déclaration avait été faite IsraelValley avait rencontré des experts qui nous avaient tous affirmé que « cette aventure du vaccin n’avait aucune chance d’aboutir ».

Israël, qui avait payé au prix fort des millions de vaccins Pfizer, cherchait à explorer d’autres alternatives moins coûteuses et à assurer un approvisionnement constant en vaccins pour faire face à l’épidémie ainsi qu’aux futures vagues de contaminations. En fait depuis le début de l’aventure des difficultés ont vu le jour. Cette semaine la fin du projet a été annoncé. Des millions de dollars partent donc en fumée.

VACCIN ISRAELIEN. NESS ZIONA. En 1952, alors que l’État d’Israël n’avait que quatre ans, l’Institut israélien de recherche biologique a ouvert ses portes, créé à des fins de recherche gouvernementale.

L’institution a été fondée par un groupe de scientifiques du Corps des sciences de l’armée israélienne et d’organisations universitaires et fonctionne comme un centre national de recherche et de développement dans les domaines biologiques, chimiques et environnementaux, afin de renforcer les capacités et les forces de l’État d’Israël. Il est situé à Ness Ziona, située à dix-huit kilomètres au sud-est de Tel-Aviv.

Au fil des ans, l’Institut s’est engagé dans la recherche et le développement dans les domaines de la biologie, de la chimie et des sciences de l’environnement pour fournir à l’État d’Israël une réponse scientifique aux menaces chimiques et biologiques. Selon la presse étrangère l’institut est, ou du moins dans le passé, dédié au développement d’armes biologiques et chimiques.

Selon des sources étrangères : « Les chimistes de l’institut – dont certains ont déjà travaillé au KGB ou dans les services secrets de la République démocratique d’Allemagne – ont créé le poison utilisé pour la tentative d’assassinat de Khaled Meshal, le leader du groupe fondamentaliste Hamas ».

DANS NOS ARCHIVES. UN ARTICLE QUI AVAIT ETE PUBLIE A L’EPOQUE OU LE VACCIN DEVAIT ETRE LANCE.

SUCCES POTENTIEL POUR LE VACCIN ISRAELIENS / NESS ZIONA.

L’Institut israélien de recherche biologique (IIBR), dirigé par le ministère de la Défense, a signé un accord avec NRx Pharmaceuticals pour terminer les essais cliniques de son vaccin local contre le COVID-19, selon un communiqué.

NRx Pharmaceuticals poussera le vaccin, connu sous le nom de Brilife, à la troisième phase de ses essais cliniques, qui seront menés sur des dizaines de milliers de volontaires en Géorgie, en Ukraine et en Israël.

L’entreprise pharmaceutique supervisera ensuite sa commercialisation. Benny Gantz a salué l’accord, le qualifiant d’ »excellente nouvelle ».

« Je prévois qu’avec cet accord, nous pourrons achever le développement du vaccin et permettre à Israël de produire des vaccins de manière indépendante, car comme nous le voyons, ​​le coronavirus est toujours présent », a déclaré Gantz.

Gantz : « Dans le même temps, l’IIBR et l’ensemble de l’establishment de la défense continueront de participer à l’effort national pour contrer les effets de cette pandémie. Je tiens à remercier les scientifiques de l’institut, qui ne cessent de travailler pour nous protéger, que ce soit dans le domaine de la défense ou de la santé ».

Le vaccin israélien est encore en phase d’essai. En décembre, l’Institut de recherche biologique a terminé avec succès la première étape des tests et a commencé la deuxième phase, qui est toujours en cours.

NRx, est une société pharmaceutique américaine en phase clinique cotée au Nasdaq, qui a été sélectionnée par le ministère israélien de la Défense pour poursuivre la fabrication et la commercialisation de BriLife, le vaccin israélien développé par l’Institut israélien de recherche biologique (IIBR), géré par le gouvernement.

Selon une annonce faite par le ministère de la Défense en juillet, NRx a récemment entamé des essais cliniques en Géorgie et prévoit de commencer des tests en Ukraine.

NRx est dirigée par le professeur Jonathan Javitt, président-directeur général, et le Dr Chaim Hurvitz, ancien directeur de Teva Pharmaceuticals, qui préside également CH Health, un groupe d’investissement privé basé à Tel Aviv.

A SAVOIR . « Un ex-chef du Mossad rejoint NRx Pharmaceutical. Tamir Pardo devient membre du conseil d’administration de la firme qui achève les essais du vaccin israélien contre le COVID BriLife en Géorgie et en Ukraine ».

 

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