HISTOIRE DU JOUR.
Né à New-York, Jeff S. est américain et habite San Francisco. Il fait partie de l’intelligentsia américaine très sioniste et proche de l’AIPAC. Je le rencontre à Tel-Aviv au bord de la plage, sur la Tayelet. Notre dernière rencontre a eu lieu il y a 22 ans.
Il est en « vacances + travail » en Israël pour 5 mois. Une combinaison de plus en plus classique. Il me dit, sérieux : « Mes vacances en Israël me coûtent le prix d’une Tesla ». Que puis-je répondre à un tel propos? Ma réponse : « Tu n’a pas besoin de Tesla ($55 000 dollars). Le bonheur de Tel-Aviv n’a pas de prix ».
En fait Tel-Aviv permet de se faire plaisir… à une condition. Ne voir que les côtés positifs (ce que les français vivant en Israël ont souvent du mal à faire) de cette ville pleine de contrastes! La « coolitude » des habitants : sandales, shorts, marcher de manière débraillée, ne pas tenir compte du regard des autres, manger à perdre la raison du Houmous, rouler avec une trottinette à une vitesse folle, porter un casque et écouter de la musique orientale… surprend toujours.
Jeff est en train de comprendre un secret de Tel-Aviv. La ville libre permet de déstresser.
Nous avons repris un article qui va vous donner à sourire. Mais nous le faisons dans le souci de vous dire explicitement qu’Israël est « le » pays du « positive thinking » qui peut vous combler de joie durant vos « vacances + travail »… Ce n’est pas par hasard que les avions qui atterrissent à Ben Gourion Airport sont pleins. (DR)
www.joyatwork.be : « Quand avez-vous ressenti de la joie au travail pour la dernière fois ? Peut-être était-ce hier ? Cette joie a peut-être été générée par le merci d’un client, un échange enrichissant avec un collègue, le bouclage d’un dossier compliqué ou la tenue d’une réunion efficace (eh oui, cela arrive).
Avez-vous accordé suffisamment d’attention à ce moment particulier ? Peut-être pas. Vous avez probablement été happé par le rythme trépidant de la vie professionnelle. Celui-ci vous a entraîné sans attendre vers des défis plus stressants ou de nouveaux problèmes particulièrement absorbants.
La joie se glisse parfois furtivement dans les interstices de notre existence. Nous la laissons passer sans lui donner l’importance qu’elle mérite.
L’utilité des émotions;
La joie est une des quatre émotions de base, à côté de la colère, la peur et la tristesse. Toutes ces émotions ont une utilité. La colère, la peur et la tristesse nous indiquent qu’un de nos besoins n’est pas satisfait, que quelque chose coince dans notre vie. Elles agissent comme un voyant lumineux. Elles nous invitent à réagir et nous aident à mobiliser les ressources nécessaires.
La joie nous signale que tout va bien. C’est peut-être pour cette raison qu’étrangement nous ne lui accordons pas assez d’attention. Nous semblons plus doués pour nous préoccuper du négatif que nous réjouir du positif.
Un carburant et une boussole.
La joie est à la fois un carburant et une boussole.
C’est un carburant car elle nous donne l’envie d’avancer. Elle suscite chez nous l’enthousiasme et la motivation. Elle est source d’énergie et d’audace. Elle nous procure de la confiance nécessaire pour oser sortir de notre zone de confort. Nous partons alors visiter des territoires inexplorés. Nous développons de nouvelles compétences.
C’est également une boussole. Elle nous indique que nous sommes sur le chemin de notre vie. Chaque fois que nous sommes occupés à déployer notre potentiel, nous ressentons de la joie. Lorsque nous exerçons un talent qui fait de nous un être unique, elle est présente.
La joie nous signale que nous sommes dans la bonne direction. En bonus, elle nous donne l’envie de persévérer.
Ne laissez pas filer la joie.
Je vous invite à repérer ces moments et à vous y attarder. La joie est une émotion précieuse que nous devons cultiver.
La prochaine fois que vous éprouverez de la joie, même furtivement, prenez le temps de l’écouter et de la savourer. Elle a quelque chose à vous dire. En plus, elle est gratuite, contagieuse et peut se consommer sans modération.