La police israélienne est parvenue à contenir plusieurs centaines de manifestants nationalistes qui prévoyaient de mener une « Marche du drapeau » à travers différentes zones sous tension de Jérusalem afin de s’opposer au gouvernement actuel et de réaffirmer la présence juive dans la ville et sur ses lieux saints.
Les tensions à Jérusalem ont culminé au cours de la semaine dernière, et la manifestation aurait pu avoir un impact négatif sur le futur de la coalition fragile au pouvoir en Israël et sur les relations internationales du pays avec les nations musulmanes. Elle aurait également pu aggraver les tensions avec le groupe terroriste du Hamas, qui a déclaré plus tôt dans la journée qu’il gardait son « doigt sur la gâchette » avant la tenue de la marche.
Le député d’extrême droite Itamar Ben Gvir a participé à la marche et, désabusé après avoir été bloqué, a annoncé qu’il installerait un « bureau temporaire » sur la place Tzahal à Jérusalem, à proximité de la Vieille Ville – une démarche à laquelle il est habitué, après avoir fait de même précédemment dans le quartier de Sheikh Jarrah.
Les organisateurs de l’événement avaient initialement prévu d’entrer dans la Vieille Ville par la porte de Damas, directement dans le quartier musulman, et de poursuivre jusqu’au Mur occidental.
En réalisant ce projet, les manifestants se seraient heurtés de front à des foules de fidèles musulmans, réunies dans la Vieille Ville les heures qui ont précédé la rupture du jeûne du Ramadan.
Times of Israel.