« BDS ne représente pas une réelle menace à ce jour, mais c’est une menace » (Shlomo Maoz, économiste)

Les investissements étrangers dans des actifs israéliens ont presque triplé ces onze dernières années, depuis que le mouvement anti-Israël BDS (Boycott, désinvestissement et sanctions) a été fondé, a rapporté le groupe financier américain Bloomberg.

La campagne BDS cherche à mener des pressions économiques et culturelles contre l’Etat juif, dans le but de promouvoir les intérêts palestiniens.

Mais selon Bloomberg, les investissements étrangers ont atteint un record et les financements d’actionnaires internationaux dans des sociétés israéliennes cotées en bourse et ayant des liens avec les territoires palestiniens ont augmenté au cours des trois dernières années.

« Nous n’avons aucun problème avec les investissements étrangers en Israël, bien au contraire », a affirmé Yoel Naveh, économiste au ministère israélien des Finances.

L’année dernière, les investisseurs non-israéliens ont contribué à hauteur de plusieurs milliards dans les startups israéliennes, en croissance, a indiqué Bloomberg.

Les exportations de haute technologie israéliennes ont également augmenté et sont passées à 23,7 milliards de dollars (plus de 20 milliards d’euros), un gain de 13 % depuis 2014.

L’économie israélienne croît plus rapidement que celle des pays américains et européens, avec des prévisons de croissance. Ces résultats associés à des taux d’intérêt plus élevés en Israël rend le pays plus attractif pour les investisseurs.

En outre, de nombreux investisseurs ne sont pas nécessairement d’accord avec les objectifs du mouvement BDS.

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