Le ministre des Finances Avigdor Liberman a semblé rester indifférent, sirotant impassiblement son thé, alors qu’une femme en sanglots témoignait devant lui lors d’un débat sur le sort des travailleurs indépendants et des propriétaires d’entreprises touchés par les conséquences du variant du coronavirus Omicron à la commission des Affaires économiques de la Knesset mardi.

Zameret Avivi, qui représente un groupe d’enseignants indépendants et qui a participé à la réunion pour témoigner de leur quotidien, a été poussée aux larmes par le vice-ministre des Finances Abir Kara, qui lui a dit qu’elle ne « représentait personne » lorsqu’elle s’est présentée. Il l’a, à plusieurs reprises, chahutée et a essayé de la faire taire.

Avivi a accusé Kara – qui est, de façon ironique, entré en politique en étant à la tête d’un mouvement de protestation représentant des propriétaires d’entreprises indépendants et des travailleurs indépendants israéliens – de « violence contre une femme ». Elle a affirmé qu’il les empêchait d’assister à des réunions avec le ministère des Finances et de « régler ses comptes au détriment de la [main-d’œuvre] indépendante ».

Lorsqu’il lui a été demandé si elle voulait interrompre son témoignage jusqu’à ce qu’elle puisse se ressaisir, elle a refusé et s’est tournée vers Liberman en affirmant qu’elle voulait « que le ministre des Finances sache qu’il (Kara) ne nous laisse délibérément pas parler ou assister à des réunions ».

Alors qu’elle se tournait vers Liberman, les caméras se sont concentrées sur le ministre des Finances, qui sirotait impassiblement sa tasse de thé, restant apparemment insensible aux propos d’Avivi.

À ce stade, Kara, qui continuait de l’interrompre, s’est fait expulser de la réunion. On ignore pourquoi Kara s’est montré si hostile envers Avivi.

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