SPECIAL RADIO J. A 14h45, Daniel Rouach sera en direct sur Radio J (94.8FM). Thème de l’émission : « Israël gagne des parts de marché grâce au Brexit ».
Londres a annoncé cette semaine « vouloir renforcer ses liens économiques avec Israël dans le cadre d’accords négociés tous azimuts à la suite du Brexit ». Déjà plus de 400 startups israéliennes sont actives au Royaume Uni. Au London Stock Exchange plus d’une quinzaine de firmes israéliennes sont cotées.
Le P.M. britannique Boris Johnson est très ouvert à la coopération hightech avec Israël. Lors de son dernier passage en Israël, il avvait raconté avec émotion son lien familial avec l’Etat Hébreu. En Israël, personne n’a oublié les mots chaleureux de Johnson.
Boris Johnson a récemment exprimé son soutien à la communauté juive, affirmant qu’il n’y a « pas de place pour l’antisémitisme dans notre société. Je soutiens les Juifs britanniques qui n’ont pas à devoir endurer ce type de racisme honteux que nous avons vu aujourd’hui ». Pour sa part Israël a « salué la démarche du Royaume-Uni de désigner l’intégralité du Hamas comme une organisation terroriste et de rendre illégal le soutien au groupe ».
Boris Johnson avait déclaré en 2020 être fier « d’avoir toujours été considéré comme un ami d’Israël ». De mes premières expéditions en Israël en tant que jeune homme, à mes récentes visites en tant que maire et ministre des Affaires étrangères, j’ai toujours été frappé par l’ingéniosité et le courage du peuple israélien – et par les grandes réalisations de l’État d’Israël face aux menaces et intimidations pourtant omniprésentes » , avait-il écrit.
COMMERCE. La ministre britannique du Commerce international Anne-Marie Trevelyan a rencontré cette semaine la ministre israélienne de l’Économie Orna Barbivai » pour lancer les préparatifs d’un nouvel accord commercial qui approfondira les liens économiques entre des alliés de longue date », a précisé Londres dans un communiqué.
Le Royaume-Uni avait déjà signé un accord commercial post-Brexit avec Israël et il s’agit désormais de négocier un « accord commercial amélioré », visant notamment à renforcer la coopération dans les industries technologiques.
COOPERATIONS. Le saviez-vous? En 2019, à Gatwick à Londres, des drones sur la piste avaient paralysé le trafic aérien pendant 36 heures. Résultat : 750 vols annulés, 124 000 passagers bloqués et plusieurs millions d’euros de perte. Pour remédier à cette menace, l’armée britannique a eu recours au système anti-drones israélien.
Marks & Spencer. Barry Kosmin, de l’Institute for Jewish Policy Research, se souvient des liens autrefois légendaires de l’entreprise avec la communauté juive. “M&S a été important, et même essentiel pour la communauté juive britannique entre les années 60 et les années 80 d’une part en raison de ses liens historiques étroits avec le sionisme et, d’autre part, pour avoir ouvert le marché anglais aux produits israéliens.
M&S a été vanté comme étant le vaisseau amiral des succès commerciaux britanniques pendant les années Thatcher. Plus encore, M&S a ouvertement apporté son soutien aux conservateurs, ce qui montrait que les Juifs devenaient partie intégrante d’une tendance nouvelle.”
LE PLUS. More than a dozen Israeli firms, mostly in high-tech, are listed on the London Stock Exchange. “We see more and more Israelis are choosing London for the proximity, and also for the specific sectors of forex, creative content services, retail and ecommerce, and of course fintech, since London is the financial capital of Europe,” says Ayelet Mavor, director of the UK Israel Tech Hub headquartered at the British Embassy in Tel Aviv.
“Our UK office liaises with partners in the government to facilitate matchmaking and engage with the Israeli community in London,” says Mavor.
Three years ago, Mavor partnered with David Fogel and Amir Mizroch to form the Israeli Tech Parliament in London, a meetup group that now boasts more than 600 investors, entrepreneurs and tech workers.
London-based attorney Miriam Lampert, partner and head of the Israel Desk at international law firm Squire Patton Boggs, who now co-leads the Israeli Tech Parliament along with Fogel and Eze Vidra, tells ISRAEL21c that when she came aboard 18 months ago there were fewer than 200 members. That illustrates just how fast the Israeli-London high-tech scene is growing.