Les salariés américains du groupe Google aux Etats-Unis ont jusqu’au 18 janvier 2022 pour présenter leur schéma vaccinal. Les récalcitrants seront mis à pied. En Israël, cette loi américaine ne peut être appliquée intégralement pour des raisons légales. Les milliers d’employés de Google en Israël sont presque à 100% pro-vaccins. De très nombreux employés de Google sont de toute manière confinés volontairement chez eux.
Google a mis en place en 2005 un centre de R&D au sein de l’État juif, avec des équipes qui, à Haïfa et à Tel Aviv, sont chargées de travailler sur l’apprentissage automatique, l’intelligence artificielle, le traitement du langage naturel et sur les défis posés par la perception artificielle.
Selon Le Figaro.
« Google hausse le ton face à ses salariés non-vaccinés. Un courrier interne à la société consulté par le média CNBC révèle les nouvelles mesures prises par la firme. Les effectifs américains opposés à la piqûre risquent de lourdes sanctions. Dans le pire des cas, ils seront licenciés.
La société a tout de même laissé la possibilité de signaler l’impossibilité de recevoir l’injection pour motif religieux ou de santé. Des exceptions traitées au cas par cas.
Le groupe de Sundar Pichai applique les directives de l’administration Biden. Les autorités américaines ont demandé à toutes les entreprises de plus de 100 salariés de s’assurer de la vaccination, ou de la présentation de tests négatifs réguliers, de la totalité de leur main-d’œuvre. Une mesure fédérale encore contestée dans les tribunaux américains. Google a malgré tout suivi les consignes de la Maison Blanche et a commencé à recenser début décembre le statut vaccinal de l’ensemble de ses effectifs américains.
Retour en présentiel
Au sein de la société, l’obligation passe mal. Fin novembre, un manifeste signé par 600 travailleurs a été adressé à la direction du groupe Alphabet. Il sommait les dirigeants de renoncer à leur règle et demandait à l’ensemble des salariés de «s’opposer par principe à l’obligation». Une requête restée sans réponse.
Si l’entreprise accentue sa pression, c’est aussi pour préparer un retour progressif en présentiel. Les locaux devraient à nouveau accueillir des personnes dans ses locaux, deux à trois journées par semaine, à partir de la mi-janvier. Le variant Omicron jette une ombre sur les projets de reprise. Les États-Unis déploraient plus de 116.000 nouvelles infections au Covid-19 sur la seule journée du 14 décembre ».