Vu d’Israël. Deux ans après avoir quitté le spécialiste de l’audio haut de gamme, le français Quentin Sannié lance une start-up dédiée à l’étude de l’état de santé des sols qui va beaucoup intéresser les israéliens très impliqués dans ces secteur.
«Un des problèmes de l’approche écologique, c’est d’être souvent petit. La petite ferme qui fait des petits produits sympas. C’est intéressant. Mais si on veut résoudre les problèmes à l’échelle mondiale pour des acteurs mondiaux, il faut penser mondialement, comme les acteurs du textile ou de l’industrie agroalimentaire», explique-t-il. Il veut inverser la donne. Plutôt que de voir des groupes imposer à des agriculteurs des modes de production, avec des cahiers des charges souvent très contraignants, il vise à amener ces grands donneurs d’ordre à adapter leurs exigences en tenant compte de la qualité des sols exploités, à remplacer les normes de moyens par des normes de résultats. Toutes les parcelles n’ont pas les mêmes besoins. L’usage d’un produit phytosanitaire peut-être pertinent dans une géologie donnée et quasiment criminel dans un autre cas. »