Dans un courrier adressé dimanche aux ministères du Tourisme et des Finances, le président de l’Association des hôtels israéliens, Avi Nissenkorn, a écrit que « tant que les barrières, à l’entrée du pays, ne seront pas enlevées, les hôtels qui accueillent les touristes étrangers ne pourront jamais se rétablir ».

Nissenkorn, qui avait occupé le poste de ministre de la Justice dans le précédent gouvernement, a expliqué que le secteur « a besoin d’aide pour survivre à cette période critique, et ce, jusqu’au retour des touristes. Pour nous, c’est une urgence… Pour que tous ces hôtels qui travaillent avec les touristes ne soient pas mortellement touchés, un plan réactualisé doit être établi et des aides doivent être fournies sans délai supplémentaire au secteur. »

Avant la pandémie, l’industrie du tourisme employait environ 140 000 personnes (les chiffres diffusés par le ministère du Tourisme à la fin de l’année 2019) et elle contribuait à plus de 2 % au PIB national.

Le nombre de touristes avait baissé de 80 % en 2020, un plongeon par rapport au nombre record qui avait été enregistré en 2019, où 4,55 millions de visiteurs étaient venus dans le pays, rapportant 7,2 milliards de dollars à l’économie.

El Al avait enregistré des pertes avoisinant le demi-milliard de dollars en 2020, quand ses vols commerciaux étaient restés à terre pendant la plus grande partie de l’année en raison de la pandémie. La plus grande partie du personnel avait été mise en congé dès le début de l’épidémie et 2 000 postes ont depuis été supprimés. El Al a été rachetée par Kanfei Nesharim, une firme contrôlée par Eli Rozenberg, au mois de septembre dernier.

Times of Israel.

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