Tel Aviv n’est pas plus chère et même plutôt moins que Singapour ou New York pour le prix d’un loyer en centre-ville ou celui d’un kilo de pommes. Seulement, le salaire moyen d’un habitant de la métropole israélienne est légèrement inférieur à celui d’un Parisien, deux fois moins élevé que celui d’un New Yorkais et près de trois fois moins que celui d’un Zurichois.

Sans compter qu’à Tel Aviv, le logement représente près de la moitié des revenus mensuels en moyenne, et que les prix élevés de l’immobilier se répercutent aussi sur les commerces et les services.

Et donc, en termes de pouvoir d’achat, le niveau de vie à Tel Aviv reste très en-deçà de celui d’autres métropoles étrangères.

Les Israéliens le savent, pour qui Tel Aviv reste la capitale économique, mais une ville où il est de plus en plus coûteux de vivre, comme par exemple pour les étudiants ou pour les familles, ceux dont les revenus sont les plus bas ou les dépenses les plus élevées.

Et il est vrai que la population de Tel Aviv a vieilli, avec des habitants qui se sont déplacés vers les proches banlieues souvent plus abordables. Le marché de l’immobilier de Tel Aviv est le plus cher du pays. Et cela ne touche pas seulement les tours luxueuses du nord de la ville ou les résidences de Neve Tsedek.

C’est l’ensemble de la ville qui est touché, jusqu’aux quartiers du sud, hormis quelques zones habitées par les travailleurs migrants.

Pascale Zonszain

radioj.fr/

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