Agriculture : la Banque mondiale examine la coopération régionale entre le Maroc, Israël, l’Égypte, la Jordanie et les Émirats.
Le ministre de l’Agriculture israélien a visité le siège de la Banque mondiale à Washington, mardi 30 novembre. Il a rencontré le vice-président de la Banque et les organismes professionnels dans le domaine de l’agriculture, en vue de promouvoir la coopération internationale entre Israël, la Banque mondiale et les pays de la région.
La Banque mondiale examinera la possibilité qu’Israël devienne un centre régional d’innovation pour le désert et l’aquaculture, auquel participeront les pays de la région, dont le Maroc, indique un communiqué du gouvernement d’Israël. (medias24)
Le secteur agricole israélien repose presque entièrement sur la R&D dont les résultats sont mis en application grâce à une étroite coopération entre agriculteurs et chercheurs. Un système effectif de transmission permet de faire rapidement parvenir aux champs les résultats obtenus en laboratoire, et les problèmes de terrain sont directement soumis aux solutions des chercheurs. Dans ce domaine, la R&D est menée principalement par l’Organisation de recherche agricole du ministère de l’Agriculture. La plupart des instituts israéliens de recherche agricole entretiennet d’étroites relations avec la FAO, agence de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture, ce qui garantit un fructueux échange d’informations avec d’autres pays.
Les vaches laitières d’Israël détiennent des records mondiaux de production avec une moyenne passée de 6600 litres en 1970 à plus de 10 000 litres à l’heure actuelle, grâce au système d’élevage scientifique et aux analyses génétiques effectuées par l’Institut Volcani. Des cultures de sperme et ovaires de bétail de haute qualité ont permis à Israël d’améliorer son cheptel et de partager son expérience avec d’autres pays.
Des ordinateurs conçus et fabriqués en Israël sont d’un usage courant dans les activités agricoles quotidiennes, telles que le calcul des quantités d’engrais à répandre compte tenu des facteurs environnementaux ; la préparation de fourrage pour le bétail conformément aux formules de mélange les plus économiques ; le contrôle de l’humidité et de la température des poulaillers. Par ailleurs, des équipements très perfectionnés ont été mis au point pour le labourage, les semailles, la plantation, le fauchage, le moissonnage, le tri et l’emballage.
L’agriculture bénéficie à la fois de la recherche scientifique générale et de la R&D, en particulier pour les cultures automatisées de tissus végétaux, les insecticides biologiques, la résistance des semences aux pathogènes et la fertilisation biologique.