Audrey Azoulay a été réélue mardi à une très large majorité pour quatre ans à la tête de l’UNESCO, pour un second mandat qu’elle souhaite tourné vers l’éducation et la préservation de l’environnement.

L’ancienne ministre était seule en lice pour ce nouveau mandat et a obtenu 155 voix sur 165 votants.

« Je veux d’abord vous dire merci du fond du cœur, pour cette confiance si clairement exprimée », a réagi la directrice générale, accueillie sous les applaudissements dans l’hémicycle de l’agence des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture.

Audrey Azoulay avait été élue en novembre 2017, après avoir été notamment ministre de la Culture dans le gouvernement du président socialiste François Hollande. Il est de tradition que les directeurs généraux fassent plusieurs mandats.

Pour celui-ci, elle a affiché des objectifs élevés avec un « nouveau contrat social pour l’éducation (…) en encourageant la recherche sur l’apprentissage » et en « promouvant le dialogue avec la communauté éducative (…) car l’éducation augmente la prise de conscience sur la fragile beauté de la nature », a dit Audrey Azoulay.

La directrice générale était entrée en fonction dans un contexte tourmenté, suite au départ fracassant des Etats-Unis et d’Israël de l’institution onusienne. Washington et Jérusalem accusaient en effet l’UNESCO de parti pris anti-israélien systématique, après plusieurs décisions jugées hostiles à l’Etat hébreu.

L’ancien Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, avait notamment accusé l’organisation d’être devenue « un théâtre de l’absurde où l’on déforme l’histoire au lieu de la préserver ».

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