Le plan de dépenses de 609 milliards de shekels pour 2021 est le premier budget qu’Israël adopte depuis 2018, alors qu’une impasse politique prolongée a bloqué les budgets précédents et que les gouvernements successifs ont été dissous avant de pouvoir soumettre une proposition à la Knesset.
Le plan de dépenses 2022 s’élève à 562,9 milliards de shekels.
Le budget global marque une réorientation majeure de l’allocation des ressources et des priorités financières d’Israël dans les années à venir.
Il repose sur des principes clés tels que la rationalisation des opérations gouvernementales, l’amélioration des services publics, le renforcement de la compétitivité économique, la réduction des réglementations pour soutenir la croissance dans les secteurs privé et public, limitant « l’économie non observée » d’Israël, ou l’économie souterraine, stimulant les infrastructures de transport, de logement, énergétiques et technologiques, et investissant dans le capital humain en formant et en intégrant des populations marginalisées dans la main-d’œuvre.
Le budget comprend des réformes radicales concernant la casheroute et l’industrie agricole, apporte des changements considérables dans les politiques et les processus d’importation, mais aussi d’importantes réformes bancaires, la confirmation de taxes élevées sur des articles en plastique jetables – qui ont déjà été mises en œuvre – et près de 10 milliards de dollars de financement sur cinq ans pour améliorer les conditions socio-économiques de la minorité arabe d’Israël.
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