Avec son nouveau budget, Israël souhaite limiter l’« économie souterraine », un sous-ensemble de transactions financières qui se déroulent hors de la surveillance du gouvernement, ou plus précisément de l’administration fiscale, en introduisant des moyens technologiques.
Le ministère des Finances a déclaré qu’il prévoyait de limiter la propension de ces activités en numérisant et en automatisant le processus par lequel les informations financières sont classées et traitées, et en mettant en œuvre un modèle préventif qui, selon lui, permettra l’identification des factures et des transactions et leur approbation en temps réel grâce à l’intelligence artificielle.
Le ministère a également déclaré qu’il augmenterait l’application des lois et l’effet dissuasif en effectuant des contrôles fiscaux périodiques basés sur l’intelligence technologique.
Selon une récente étude du Taub Center for Social Policy Studies en Israël, la taille de l’économie souterraine en Israël est passée de 14 % en 1996 à 10 % en 2018.
Une étude de 2015 de l’OCDE avait évalué la taille de l’économie souterraine d’Israël à 19 %, dans la moitié inférieure des pays de l’OCDE, classés du meilleur au pire.
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