FAST-FOOD. Il y a dix ans, le directeur général de la chaîne McDonald’s en Israël a refusé une offre d’ouverture d’une succursale dans l’implantation d’Ariel, dans le nord de la Cisjordanie, suscitant la colère de ses résidents et des législateurs de droite du parti HaBayit HaYehudi qui avaient alors appelé les Israéliens à boycotter McDonald’s en signe de protestation.
Le président du parti à l’époque, Naftali Bennett, avait juré d’être le premier client à manger un hamburger chez son concurrent local Burger Ranch, qui a annoncé qu’il ouvrirait une succursale dans le centre commercial d’Ariel à l’endroit où McDonald’s avait refusé de s’installer.
Mais la mobilisation s’était arrêtée là. McDonald’s a continué à exploiter près de 180 succursales dans tout Israël, à l’intérieur des frontières de 1967, dont des dizaines sont certifiées casher.
Lorsque le président du conseil régional de Samarie, Yossi Dagan, avait lancé une campagne visant à empêcher McDonald’s de participer à un appel d’offres pour l’exploitation de l’aéroport Ben Gurion en 2019, il n’avait pas réussi à convaincre les autorités, et le fast-food s’est installé dans la zone de duty-free l’année suivante.
McDonald’s s’oppose aux ventes au-delà de la Ligne verte, ne faisant pas de différence entre les implantations israéliennes et les autres zones de Cisjordanie sous contrôle palestinien limité. Mais contrairement au distributeur de glaces, McDonald’s a évité de publier une déclaration à la presse pour annoncer officiellement cette politique.
Times of Israel (Extraits).