Un ancien soldat a lancé une campagne sur les réseaux sociaux demandant à Tsahal d’assouplir les consignes d’ouverture du feu face aux terroristes. Cette campagne a été lancée juste avant l’annonce de la mort de Bar-El Shemoueli et elle prend de l’ampleur depuis avec des centaines de soldats actuels ou libérés qui s’expriment dans le même sens.

L’enquête de Tsahal est encore en cours concernant les allégations de soldats qui se trouvaient sur les lieux du drame il y a neuf jours, et qui affirment avoir demandé en vain à leurs supérieurs d’ouvrir le feu contre les émeutiers qui s’approchaient dangereusement de la barrière de sécurité. Normalement, le terroriste qui a mortellement blessé Bar-El Shemoueli n’aurait jamais du atteindre le mur et l’interstice par lequel il a introduit son pistolet et tiré à bout portant sur le sous-officier. Les officiers responsables sur les lieux affirment au contraire qu’ils n’ont jamais donné d’ordre de ne pas tirer.

Quoi qu’il en soit, le sentiment ambiant est de plus en plus palpable et cela fait des années que des soldats et des policiers se plaignent du fait que leur hiérarchie resserrent les conditions d’ouverture du feu de crainte de réactions internationales ou sur le plan judiciaire. L’idée-maîtresse sous-jacente au sommet de la hiérarchie est qu’il vaut mieux risquer la vie de soldats ou policiers israéliens plutôt que d’agir de manière « disproprtionnée » et porter atteinte à des personnes non-impliquées dans le camp ennemi.

LPH (Copyrights).

 

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