Près de Naples, les trésors archéologiques de la ville de Baiae s’offrent aux yeux des amateurs de plongée sous-marine israéliens. Cette ancienne station thermale, très prisée de la noblesse romaine il y a plus de 2 000 ans, a été submergée par les eaux. Ses vestiges attirent aujourd’hui les touristes israéliens en grand nombre.

Dans des articles de presse de The Guardian et autres, le premier ministre italien a déclaré que l’Italie était « prête à accueillir à nouveau le monde ». Le ministère italien du tourisme a indiqué que les visiteurs devront présenter une preuve de vaccination avec un vaccin contre la COVID-19 approuvé par l’UE, ou la preuve qu’ils se sont rétablis de la COVID-19, ou un résultat négatif au test réalisé dans les 48 heures avant leur arrivée. L’Italie a été la première grande destination européenne à fermer ses portes au cours des premières semaines de la pandémie de COVID-19, en mars 2020. En janvier 2021, l’Italie a été le premier pays de l’UE à dépasser le million de vaccinations.

Selon France24 :

« Des poissons nagent au-dessus de mosaïques et entrent dans la taverne où les résidents venaient se distraire dans la ville de Baiae, une villégiature très prisée à l’époque romaine et devenue aujourd’hui un parc archéologique sous-marin près de Naples, en Italie.

Les statues qui ornaient autrefois de luxueuses villas sont devenues des terrains de jeu pour les crabes des côtes ensoleillées de cette partie du sud de l’Italie, où les plongeurs peuvent désormais explorer les ruines des palais et thermes construits pour la haute société de l’Empire romain.

Dès le IIe siècle avant Jésus-Christ, la noblesse romaine se pressait pour profiter des sources d’eau chaude de Baiae, située dans les champs Phlégréens (un nom venant du grec et signifiant « champs brûlants »), une région volcanique au nord-ouest de Naples.

Sept empereurs, dont Auguste et Néron, y disposaient de villas, tout comme Jules César et son rival Marc Antoine. Le poète Properce (47-14 avant J.-C.) a décrit Baiae comme un lieu de vice « ennemi des créatures vertueuses ».

Une visite « unique ».

Ici, « les hommes âgés se comportent comme des adolescents, et beaucoup d’adolescents se conduisent comme des adolescentes », notait l’écrivain Varron (116-27 avant J.-C.).

Mais progressivement les portiques, les colonnes de marbre, les autels et les bassins d’agrément se sont enfoncés en raison du bradyséisme, un phénomène se traduisant par une baisse lente du niveau du sol causée par l’activité volcanique inhérente à cette région.

La zone toute entière, y compris la ville voisine de Pouzzoles et le port militaire de Misène, a été submergée par les flots, et leurs ruines se trouvent maintenant à une profondeur de 4 à 6 mètres sous la mer.

« Il est difficile, surtout pour ceux qui viennent pour la première fois, d’imaginer qu’on peut trouver des choses qu’on ne pourrait jamais trouver ailleurs dans le monde à quelques mètres sous la surface de la mer », explique à l’AFPTV Marcello Betoslaso, directeur du centre de plongée des champs Phlégréens, qui guide les touristes sur ce site exceptionnel.

« Les plongeurs aiment découvrir des choses très spéciales, mais ce qu’on peut découvrir ici est quelque chose d’unique », soouligne-t-il.

Une couche de sable pour protection

Le site, qui s’étend sur 177 hectares sous les eaux, est une zone maritime protégée depuis 2002, une décision qui avait mis fin à l’âge d’or des pilleurs toujours en quête de précieux vestiges. Il n’était pas rare que les pêcheurs eux aussi en récupèrent quelques-uns dans leurs filets.

Sous l’eau, on peut facilement découvrir sous une fine couche de sable une superbe mosaïque d’une villa ayant appartenu à Caius Calpurnius Piso, connu pour y avoir comploté contre Néron.

En explorant plus avant sur les traces de l’ancienne route côtière reconnaissable à ses pavés, on passe à côté d’anciens thermes ou de magasins. Des rayons de soleil percent à travers l’eau, éclairant des statues. Ce ne sont cependant que des répliques, les originaux se trouvant désormais à l’abri dans un musée.

« Lorsque nous explorons de nouvelles zones, nous enlevons délicatement le sable là où nous pensons qu’il y a un sol, nous le répertorions et nous le recouvrons », raconte l’archéologue Enrico Gallocchio.

« Si nous ne le faisons pas, la faune marine et la flore s’attaqueront aux vestiges, alors que le sable les protège », précise-t-il.

« Les ruines importantes ont été facilement découvertes en enlevant un peu de sable, mais il y a des endroits où les bancs de sable pourraient être de plusieurs mètres d’épaisseur. Il existe encore sans aucun doute de nombreux vestiges à découvrir », se réjouit-il. »

Avec AFP

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