Des chercheurs du Néguev (Israël) ont réussi à cultiver une truffe du désert. Les agriculteurs pourront bientôt cultiver le champignon très demandé et le commercialiser.

Ce n’est pas du pétrole mais c’est tout comme ! À la station de recherche et de développement agricole de Ramat Hanegev, les chercheurs ont effectué une percée dans la culture de la truffe du désert, qui coûte entre 300 et 800 shekels le kilo (100 et 200 euros le kilo). Le champignon souterrain Terfezia leonis, pousse en symbiose avec les racines de la plante « Samson », (Helianthemum sessiliflorum) qui fournit les sucres nécessaires à la truffe. Cette dernière à son tour, donne aux racines de la plante des minéraux cruciaux et surtout du phosphore.

Jusqu’à présent, la truffe est très populaire dans tous les pays du bassin méditerranéen. Mais comme il n’y a pas de demande culturelle de la truffe au Moyen-Orient, elle est récoltée dans les champs sauvages. Les bédouins en récoltent parfois, de manière aléatoire. La nouveauté, c’est que la découverte de la symbiose entre ces deux végétaux permet désormais une culture systématique. Une première récolte a été réalisée en plein désert. A présent, les agriculteurs sont en attente de la seconde récolte.

Inventer une nouvelle industrie d’exportation agricole et de luxe pour Israël.

Ofer Gaï, le responsable de la recherche à Ramat Haneguev précise: « Nous espérons que grâce à un travail approprié et systématique, nous pourrons bientôt produire des récoltes de dizaines de kilogrammes. nous inventons en fait, une nouvelle industrie d’exportation agricole et de luxe pour Israël.»

Le président du Conseil régional Ramat Hanegev, Eran Doron, est optimiste: « Nous continuons à réaliser la vision de Ben Gourion et à faire fleurir le désert. Nos agriculteurs découvrent en permanence ses trésors cachés et son potentiel. Désormais le Néguev est une puissance technologique, économique et même technologique. »

Le tout pour les chercheurs, est de constater que d’une année sur l’autre, la truffe du désert peut être produite  dans les même parcelles de manière systématique. Si tel était le cas, sa culture et sa commercialisation pourrait débuter dès l’année prochaine… Une aubaine.

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