TOKYO. Ils sont au moins 179. Cent soixante-dix-neuf athlètes des Jeux olympiques de Tokyo à se déclarer ouvertement gays, lesbiennes, bisexuels, transgenres, homosexuels ou non binaires, selon le décompte du site indépendant Outsports, spécialisé sur les actualités sportives liées aux questions LGBT. On ne retrouve pas de sportifs israéliens qui ont déclaré ouvertement leur orientation sexuelle.

Selon france24.com :

« Le nombre d’athlètes LGBT+ s’affichant publiquement à Tokyo est supérieur au nombre d’athlètes qui le faisaient dans toutes les olympiades précédentes – été comme hiver – combinées », félicite Outsports. « Cette augmentation massive reflète l’acceptation croissante des personnes LGBT+ dans le sport et la société. »

À titre de comparaison, Outsports avait recensé 56 athlètes ouvertement LGBT à Rio et seulement 23 à Londres.

Le nageur canadien Markus Thormeyer était du voyage à Rio mais il n’assumait pas encore publiquement son homosexualité. Ce n’est qu’en 2020 qu’il l’a révélée. « Participer aux Jeux olympiques en tant qu’athlète ouvertement gay est assez incroyable », a-t-il déclaré à Outsports.

« Je suis gay et champion olympique »

Tom Daley, plongeur britannique de 27 ans, avait fait son coming-out dès 2013. À Tokyo, après sa victoire lors d’une épreuve de plongeon synchronisé à 10 mètres, il a adressé un message d’espoir et de fierté.

« Je suis fier de dire que je suis gay et champion olympique », a-t-il déclaré. « Quand j’étais plus jeune, je pensais que je ne serais jamais rien ou que je n’arriverais jamais à rien, à cause de ce que j’étais. Et le fait d’être champion olympique maintenant montre que l’on peut tout réussir. »

Pour célébrer sa médaille d’argent en aviron, la Polonaise Katarzyna Zillmann a remercié sa petite amie canadienne en « espérant qu’ainsi [elle] aiderait les autres ». Un geste d’autant plus fort que la Pologne connait aujourd’hui une vague de répression des droits des LGBT. »

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