Pour Jeff Bezos, fondateur d’Amazon, ayant réussi à tutoyer les étoiles à bord de sa fusée Blue Origin, »notre futur est dans l’espace ». Les israéliens en sont aussi persuadés. Les Universités israéliennes regorgent de projets qui font rêver. Trouver des financements internationaux pour financer des recherches spatiales israéliennes est moins difficile que dans d’autres secteurs. Des centaines d’israéliens rêvent de voyager dans l’espace. dans dix ans cela sera une banalité…
Selon Business France : « Les ventes du secteur Aéronautique et spatial sont largement soutenues par le secteur de la Défense, à hauteur généralement de près de 2/3 des revenus constatés. Les 3 entreprises israéliennes majeures du secteur – Israel Aerospace Industries, Elbit Systems et Rafael Advanced Defense Systems – ont annoncé des ventes record pour l’année 2019. Sur un marché qui compte peu de grandes filières industrielles constituées, l’industrie aéronautique et de la Défense est la plus importante et représente environ 4 % du total des exportations du pays ».
LE PLUS. Selon lopinion.fr
Lionel Suchet, directeur général du CNES, et François-Marie Bréon, physicien-climatologue, reviennent sur les questions posées par l’avènement du tourisme spatial
« Un jour, j’étais un enfant avec un rêve qui regardait les étoiles. Aujourd’hui, je suis un adulte dans un vaisseau spatial ». Ces mots sont ceux de Richard Branson qui a réussi, le 11 juillet dernier, son vol privé aux frontières de l’espace. Se faisant, le milliardaire a ouvert la voie à la démocratisation à venir de ce nouveau business. Mais à 250 000 dollars la place, en moyenne, pour un vol suborbital chez Virgin Galactic, ce type d’expériences ne concerne pas encore toutes les bourses !
« L’espace touristique va se développer assez rapidement, prédit néanmoins Lionel Suchet, directeur général du Centre national d’études spatiales (CNES). Avec la démocratisation de l’accès à l’espace, avec la baisse des coûts, c’est quelque chose qui devient de plus en plus accessible ».
Au-delà du rêve, et alors que l’humanité doit faire face au changement climatique et à ses conséquences, des voix s’élèvent pour dénoncer ce qu’elles considèrent comme une source de pollution massive à venir. Mais pour François-Marie Bréon, physicien-climatologue, l’impact écologique de ce type de vols reste encore aujourd’hui à relativiser: « Un vol donné, c’est quelques tonnes ou quelques dizaines de tonnes de CO2 dans l’atmosphère, explique-t-il. Donc, comparé aux émissions mondiales de CO2, c’est tout à fait ridicule. L’impact climatique de cet événement reste anecdotique, marginal. Maintenant, effectivement, la question est plutôt de savoir ce qui se passerait si ce type d’événement prenait de l’importance ; un peu comme le transport aérien a pris de l’importance ces trente dernières années ! »
Pour Jeff Bezos, fondateur d’Amazon ayant lui aussi réussi à tutoyer les étoiles à bord de sa fusée Blue Origin, la justification de ce type de voyages est toute trouvée. Pour l’homme le plus riche du monde, notre futur est dans l’espace. « Nous devons construire une route vers l’espace, expliquait-il une fois de retour sur la terre ferme, pour que nos enfants et leurs enfants puissent construire le futur en préservant la Terre comme la précieuse planète qu’elle est. Et ça va nous prendre des décennies pour réussir mais les grandes choses commencent par de petits pas ».