EDITORIAL. Tout le pays ne parle que de ça. Le boycott infâme d’Israël par Ben & Jerry va lui couter très cher car le Gouvernement israélien est en train de mobiliser aux Etats-Unis principalement ses principaux soutiens. On parle de boycott de Ben & Jerry.

Le président Isaac Herzog a dénoncé mercredi le mouvement de boycott contre Israël suite à l’annonce de Ben & Jerry qu’il ne vendra plus de crème glacée dans les « territoires palestiniens occupés ».

Selon i24News (1) : « Le boycott contre Israël est un nouveau type de terrorisme, un terrorisme économique qui essaie de nuire aux citoyens israéliens et à l’économie d’Israël », a déclaré M. Herzog lors d’une cérémonie en l’honneur des anciens présidents et premiers ministres.

« La campagne du BDS ne poursuit pas la paix et cherche à saper l’existence de l’État d’Israël », a-t-il ajouté. Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne a peu de temps fustigé les déclarations du président.

« L’occupation est le terrorisme lui-même. C’est le pire type de terrorisme », a déclaré le ministère de l’Autorité palestinienne dans un communiqué. Le Premier ministre israélien a menacé mardi le directeur d’Unilever, propriétaire du fabricant américain de glaces Ben & Jerry’s de « graves conséquences ». « Du point de vue de l’Etat d’Israël, cette action aura de graves conséquences notamment sur le plan juridique », a affirmé Naftali Bennett, selon un communiqué de son bureau, précisant qu’il s’était entretenu avec Alan Jope, le patron d’Unilever.

(1) Source : i24News (Copyrights).

LE PLUS. RADIO J.

Ayelet Shaked: « Israël encourage le boycott de Ben & Jerry’s aux Etats-Unis ».

La ministre de l’Intérieur Ayelet Shaked a visité mercredi l’usine de crème glacée locale Ben & Jerry’s en Israël en signe de soutien après que le fabricant américain de desserts a annoncé plus tôt cette semaine qu’il n’autoriserait plus la fourniture de ses produits aux implantations israéliennes dans les territoires palestiniens de Judée-Samarie.

La numéro 2 du parti Yamina a déclaré que les autorités israéliennes travaillaient pour obtenir l’aide des communautés juives et évangéliques, ainsi que des groupes pro-israéliens aux États-Unis, pour boycotter le fabricant de crème glacée « jusqu’à ce qu’ils changent leur décision ignoble ».

« Ben & Jerry’s International a choisi de lécher les bottes des organisations terroristes et antisémites au lieu d’être fidèle à son licencié israélien », a-t-elle indiqué à l’usine située à Be’er Tuvia, une communauté du sud près de la ville de Kiryat Malakhi. « Nous avons un an et demi pour changer cette décision antisémite », a lancé Ayelet Shaked.

Gabriel Attal.

Photo : Wall Street Journal.

Partager :