Sauver la mer Morte grâce à l’art.

«Il y a quelques années, j’ai eu cette révélation. Je me suis dit : ‘Je ne peux pas vraiment sauver la mer Morte. Je ne suis pas médecin, et elle se meurt. Je ne peux pas la sauver mais je peux aider à la préserver grâce à l’art. Ce n’est pas parce qu’une chose meurt qu’elle doit disparaître.
Là, la vie ne cesse de se renouveler. C’est encore et toujours un lieu hautement significatif ».

C’est par ces mots que l’entrepreneur Ari Leon Fruchter expose les motifs pour lesquels il a voulu sauvegarder cette mer de sel unique au monde grâce à des projets artistiques, éducatifs et de recherche.

En coopération avec le photojournaliste Noam Bedein et l’ONG The Dead Sea Revival Project Ari Leon Fruchter a non seulement organisé l’année dernière un concours photos de la mer Morte sur la plateforme Guru Shots auquel ont participé plus de 13 000 photographes en provenance de 40 pays mais également organisé une exposition dans le centre culturel d’Arad qui ouvrira cette semaine et peut aussi être vue en ligne.

Ari Leon Fruchter, qui a émigré des Etats-Unis pour s’installer à Arad et qui a même donné à son fils le nom de cette ville, envisage maintenant la création à Arad d’un musée dédié à la mer Morte. Il rêve de mieux faire connaître cette ville et de la positionner comme point de départ pour les excursions à la mer Morte.

Autres informations :
Aide par l’art : la mer Morte (en anglais), NoCamels
https://nocamels.com/2021/04/dead-sea-photo-museum-arad-renewal/
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