Le PDG de l’organisation médicale Hadassah, le professeur Zeev Rotstein, a été convoqué pour une audience en vue de son éventuel licenciement, selon les médias israéliens lundi, après cinq années tumultueuses au cours desquelles il s’est brouillé à plusieurs reprises avec de nombreux responsables des hôpitaux dont il avait la charge.

Rotstein est devenu PDG de Hadassah en janvier 2016, après avoir dirigé l’hôpital Sheba pendant plus de dix ans.

Au cours de son mandat, il a été en conflit avec les propriétaires et le conseil d’administration de l’organisation médicale, des fonctionnaires du ministère des Finances, des médecins de haut rang et des employés de l’hôpital. Et tous les médecins du département d’hématologie et d’oncologie pédiatrique ont démissionné en raison d’un conflit avec Rotstein.

La conduite de Rotstein a suscité des critiques, et il a notamment été accusé d’avoir accordé des traitements de faveur pour divers fonctionnaires, y compris des personnalités hassidiques de premier plan lorsque l’ultra-orthodoxe Yaakov Litzman était ministre de la Santé.

L’organisation Hadassah comprend plusieurs hôpitaux et facultés à travers Jérusalem, dont deux grands complexes hospitaliers – l’un à Ein Kerem, à l’extrémité sud-ouest de la ville, et l’autre sur le mont Scopus, à l’extrémité nord-est. Hadassah dispose de 1 000 lits d’hôpital, de plusieurs salles d’opération et d’unités de soins intensifs. Sur le campus d’Ein Kerem, se trouve le service d’urgence le plus fréquenté de Jérusalem et de ses environs.

L’organisation Hadassah est une société d’intérêt public qui possède et gère l’hôpital Hadassah, ainsi que tous ses hôpitaux et services. Hadassah Women, l’organisation sioniste des femmes d’Amérique, est le principal mécène de la société, détenant un tiers des sièges du conseil d’administration d’Hadassah et contribuant régulièrement à son budget par des dons et des collectes de fonds.

Après des années de mauvaise gestion financière, Hadassah avait accumulé un déficit de près d’un milliard de shekels en 2014. Incapable de payer les salaires et avec des dettes qui s’accumulent, l’hôpital était au bord de la faillite.

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