Roche, le géant pharmaceutique suisse, très actif en Israël, va supprimer 300 à 400 postes au niveau mondial dans le développement de produits. Israël n’est pas concerné.
Selon (1) : « Nous avons pris la décision difficile de réduire notre effectif dans les produits et développement d’environ 5 à 7% d’ici la fin de l’année », explique Levi Garraway, le médecin chef du groupe, au cours de cette visio-conférence. « Cela correspond à environ 300 à 400 postes qui vont être touchés au niveau mondial », poursuit l’oncologue américain.
Environ la moitié de ces suppressions concerneront des fonctions de support, telle que la gestion de projets ou le support administratif. Les employés concernés seront informés vers le mois d’août au Royaume Uni et en septembre et octobre dans les autres pays, enchaîne une responsable des ressources humaines aux Etats-Unis. « C’est la chose la plus dure que j’ai eu à faire depuis que je suis chez Roche », ajoute à son tour Felix Arellono, le chef de la pharmacovigilance, au cours de cette visio-conférence interne. Selon le quotidien suisse, les sites de Bâle et San Francisco seront les plus touchés.
Contacté par l’AFP, le groupe suisse a confirmé que des projets de « possibles changements » ont été partagés avec des employés « cette semaine » et pourraient conduire à une réduction de 300 à 400 postes au niveau mondial « sur la base des hypothèses actuelles ». Aucune autre décision n’a été prise « à ce stade », a précisé une porte-parole du groupe.
Le groupe qui emploie plus de 100.000 personnes au niveau mondial a précisé qu’il travaillera avec les représentants du personnel « dès que les propositions seront concrètes » pour soutenir les employés touchés. « C’est inacceptable », a réagi Teresa Matteo, la responsable de la chimie et de la pharmacie au sein du syndicat Unia, contactée par l’AFP. « Nous allons entrer en contact avec la direction pour demander des éclaircissements », a ajouté la responsable syndicale. « Nous ne savons pas combien d’employés sont touchés et nous ne l’avons pas su au travers de l’entreprise » a-t-elle protesté, précisant que le syndicat va s’opposer à des licenciements ».
(1). Capital.