Les nouvelles restrictions israéliennes sur les importations dans la bande de Gaza, imposées après 11 jours de conflit le mois dernier, auraient contraint l’usine de boissons Pepsi de l’enclave palestinienne à fermer ses portes.

Jérusalem a renforcé ses restrictions sur les produits entrant dans la bande de Gaza, après que des groupes terroristes ont lancé des milliers de roquettes sur des villes israéliennes alors que l’importation des matériaux utilisés pour fabriquer les projectiles avait été interdite.

Le dioxyde de carbone et le sirop, qui sont nécessaires à la production des sodas Pepsi, 7UP et Mirinda, ont été interdits, ce qui a contraint l’usine à cesser ses activités, a déclaré lundi Hammam Alyazji, responsable du développement de Pepsi à Gaza.

« Hier, nous manquions complètement de matières premières, et malheureusement nous avons dû fermer l’usine et avons renvoyé chez eux 250 travailleurs », a-t-il déclaré, selon l’agence de presse Reuters.

« Les matières premières n’ont pas été autorisées. Nous les attendons depuis 60 jours », a ajouté Alyazji.

À la place, la société importera des produits prêts à l’emploi de son usine en Cisjordanie.

L’usine fonctionne depuis 1961, et Alyazji a déclaré que la fermeture « catastrophique » a perturbé les plans visant à célébrer son 60e anniversaire.

Reuters a cité des analystes anonymes qui estiment que d’autres usines à Gaza pourraient être contraintes de fermer si la situation actuelle persiste.

timesofisrael.com

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