Des dirigeants de sociétés technologiques les plus reconnues de la Silicon Valley aux Etats-Unis, dont Google, Twitter et YouTube, font partie des quelque 200 chefs d’entreprises technologiques et commerciales qui ont signé une lettre dénonçant l’antisémitisme, rapporte le Jewish Telegraphic Agency.
Parmi les signataires figurent l’ancien PDG de Twitter, Dick Costolo, la magnat des médias Ariana Huffington, des cadres de Google et des PDG de start-ups.
« En tant que chefs d’entreprises, nous avons la responsabilité collective de défendre la société que nous voulons. Aujourd’hui, nous nous opposons à l’antisémitisme et à la violence contre les Juifs. Cela est vrai quelle que soit votre opinion sur Israël; il s’agit de protéger les gens contre l’injustice de l’antisémitisme et de la haine, » peut-on lire dans la lettre.
Trop peu d’Américains » reconnaissent que l’antisémitisme existe [et] les événements de ces dernières semaines ne peuvent pas cacher la vérité », indique la lettre, qui énumère quelques exemples récents, de vandalisme contre des synagogues et des centres communautaires juifs, ainsi qu’un incident à Los Angeles au cours duquel des Israéliens ont été attaqués dans un restaurant par des militants pro-palestiniens.
La lettre fait suite à une augmentation des incidents antisémites à travers les États-Unis, selon l’Anti-Defamation League, coïncidant avec le conflit du mois dernier entre Israël et les terroristes à Gaza.
La Ligue anti-diffamation (ADL) avait publié il y a quelques semaines des données préliminaires révélant une hausse des incidents antisémites en ligne dans le monde et aux États-Unis.
« Alors que la violence entre Israël et le Hamas continue de s’intensifier, nous assistons à une montée dangereuse et drastique de la haine anti-juive ici même chez nous », a déclaré le PDG de l’ADL, Jonathan Greenblatt.
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