Antonio Guterres, secrétaire générale de l’ONU depuis 2017, a été nommé, vendredi, pour un second mandat à la tête de l’institution. En Israël très peu de commentaires anti-Guterres ont été publiés dans la presse israélienne. Tout le monde sait que l’ONU est, sauf exceptions rares, assez souvent, une plateforme anti-israélienne. Pas de communiqué spécial du gouvernement israélien.
Récemment Antonio Guterres avait salué le cessez-le-feu entre Israël et Hamas, à Gaza. Il s’était exprimé aux journalistes au siège de l’ONU à New York, où il avait commenté. « Je salue le cessez-le-feu entre Gaza et Israël après 11 jours de conflit qui a apporté la mort, a-t-il dit. J’appelle les parties à respecter l’accord. » Guterres avait évoqué les efforts de l’Égypte et du Qatar dans la décision de cessez-le-feu. Il avait en outre demandé à la communauté internationale de « coopérer avec l’ONU pour la reconstruction de la Palestine ».
LE PLUS. L’Assemblée générale de l’ONU a confirmé, vendredi 18 juin, l’octroi à l’ex-Premier ministre portugais, Antonio Guterres, d’un deuxième mandat à la tête de l’Organisation pour 2022-2026. À la suite de sa nomination, ce dernier a appelé à établir « un monde qui tire des leçons » de la pandémie meurtrière de Covid-19.
« Notre plus grand défi, qui est en même temps notre plus grande opportunité, est d’utiliser cette crise pour renverser la situation, pivoter vers un monde qui tire des leçons, qui promeut une reprise juste, verte et durable et qui montre le chemin via une coopération internationale accrue et efficace pour répondre aux problèmes mondiaux », a-t-il exprimé.
« Franchir cette étape demandera un effort réel pour renforcer ce qui fonctionne et du courage pour tirer les leçons de ce qui ne fonctionne pas. Cela nécessite que nous fassions de la prévention et de la préparation, au sens large du terme, une priorité de premier plan du système international », a ajouté Antonio Guterres.
« Tirer des leçons » de la crise du Covid-19
En fonctions depuis 2017, le chef de l’ONU a prêté serment en promettant d’agir en toute indépendance des États membres ou d’organisations, lors d’une cérémonie à laquelle a assisté le président portugais, Marcelo Rebelo de Sousa, premier chef d’État à franchir les portes de l’ONU depuis plus d’un an de pandémie.
Au préalable, l’Assemblée générale avait approuvé par acclamation et sans vote une résolution prolongeant le mandat de cinq ans d’Antonio Guterres.
Le Conseil de sécurité de l’ONU, à la décision cruciale dans le processus de nomination, avait donné le 8 juin sa bénédiction à la reconduction de l’ex-Premier ministre portugais, 72 ans, ancien Haut commissaire des Nations unies pour les réfugiés entre 2005 et 2015.
Avec AFP